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Brume

Test de Muramasa : The Demon Blade

Par - publié le 15 Mai 2015 à 12h54
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L'équipe de Vanillaware ose nous éblouir avec un titre qui prend désormais pour cadre le folklore ancestral japonais. Et si Muramasa impressionne déjà par sa réalisation 2D magnifique, il fascine également par le caractère survolté de son gameplay.

Deux histoires pour une seule et même légende

La cinématique d'introduction de Muramasa pose le cadre : tout commence au Japon, au 17ème siècle (l'ère féodale Genroku, une période sombre pour le peuple japonais oppressé par un shogun avide de puissance et terrifié par la réapparition des démons). Les sabres démons (ou Muramasa), des lames dangereuses occupées par l'âme de démons assoiffés de sang, se manifestent un peu partout dans le pays et corrompent leurs propriétaires. Parmi ceux-ci, on trouve Kisuke, un jeune ninja talentueux mais amnésique, et Momohime, une princesse qui s'est transformée en redoutable guerrière depuis qu'un esprit puissant et ambitieux, Jinkuro, a pris possession de son corps. Chacun aidé par un Kitsune différent (qui s'est transformé en splendide créature pour l'occasion), à savoir Yuzuruha et Kongiku, ils vont partir à la recherche de sabres très puissants (108 sabres dont parle la légende), dans un cas pour les exorciser, dans l'autre par simple soif de pouvoir.

Le jeu nous invite à suivre les aventures des deux personnages au travers de deux scénarios très différents, où l'on suivra des événements provoqués par les sabres en plus de découvrir le passé et la vraie nature de chaque personnage. Chacun des scénarios vous fera visiter la même carte (bien entendu inspirée du Japon), mais d'ouest en est avec Kisuke, et d'est en ouest avec Momohime. De plus, les niveaux précédant chaque boss seront toujours différents d'un scénario à l'autre, tout comme les boss eux-mêmes. Ceci dit, les deux protagonistes ne se rencontreront presque jamais. Ce n'est qu'en débloquant les différentes fins alternatives de chaque scénario que le lien qui unit les deux héros sera fait, et par la même occasion, vous aidera à mieux comprendre l'ensemble de l'histoire.
 

Un des boss

Résumé des histoires :

  •  Momohime : Une princesse jeune et introvertie de la Chambre Kagami du clan Narukami qui a été conduite par son père Akiyoshi Kagami à Han dans la province de Mino. Finalement possédée par l'esprit de Jinkuro, elle est forcée de fuir son château et part vers l'ouest jusqu'à Kyo d'Edo.

Konguki et Momohime
 

  • Kisuke : Un jeune ninja sans aucun souvenir de son passé et rempli d'un sentiment de vengeance, pendant qu'il va vers l'est jusqu'à Edo de Kyo, il s'est révélé plus tard être du clan Uzuki, enelvé enfant par le ninja d'Iga. Il porte un katana fantôme comme son arme. Il a obtenu des compétences dans le style puissant Oboro quand un maître d'armes fantomatique, l'ancien maître de Jinkuro nommé Senju Oboroya, a sauvé sa vie en fusionnant son âme en lui. Ayant retrouvé la mémoire, il l'aida à se procurer Kuzuryu (un sabre démon), Kisuke aide alors Torahime en prenant le sabre démon.

Yuzuruha et Kisuke

Système de jeu

Méthodes :

Le jeu dispose de trois méthodes de lutte différentes, l'une qui consiste à la télécommande Wii+Nunchuk, une autre  qui implique la manette Nintendo GameCube et enfin une autre qui utilise la manette classique, pour les joueurs qui préfèrent plus de précision.

Modes de jeu :

Le jeu peut être joué en trois modes: Musô, Shura, et Shigurui. Le mode Musô se concentre sur le caractère nivellement par opposition à l'action, tandis que le mode Shura est basé sur plus d'action, recommandé pour les joueurs expérimentés. Pour le mode Shigurui il est disponible uniquement après qu'un joueur ait fini le jeu en mode Shura. Ce mode se joue de la même façon que le mode Shura, mais limite la santé du personnage à 1 et ne se développera jamais lorsque l'on monte de niveaux.

Les sabres :

Les sabres se distinguent en deux catégories, Sabre (katana) et Long Sabre (nodachi). Les katanas sont orientés pour le combat de haute agilité, avec une vitesse d'attaque rapide et moins dynamique, tandis que les nodachi sont plus grands et font plus de dégâts mais ont moins de mobilité, ils sont efficace pour balayer un groupe d'ennemis faibles. Chaque sabre (démon, cela va de soi) possède son propre Art secret - une sorte de super pouvoir, comme un lancer de flammes ou une attaque rotative très rapide -, une statistique d'attaque, un éventuel effet secondaire (caractéristiques du personnage améliorées, immunité contre une altération d'état, etc.) et est caractérisé par une jauge d'âme. Celle-ci s'épuise quand vous parez des attaques, renvoyez des projectiles ou utilisez l'Art secret. Quand elle est épuisée, le sabre se brise. C'est là que le fait de manier trois sabres prend tout son sens puisqu'il suffit de changer de sabre pour laisser le temps au sabre brisé de se régénérer dans son fourreau. Pour que la restauration de ce sabre soit rapide, il vous faut gagner des âmes spirituelle en abatant des ennemis ou en les trouvant.

La flamme verte laissée par l'ennemi tué représente l'âme.

L'expérience :

Bien sûr, tout ceci s'accompagne d'une petite "gestion" de son personnage et d'un peu de level-up. Au fil des combats, votre personnage gagne en vitalité, en puissance et en feu vital (jauge de PVs). Vous gagnez également encore plus d'XP si vous accomplissez certains "succès" en combat (comme terminer le combat en moins de 20 secondes ou ne pas être touché). En apparence, le level-up ne sert quasi à rien car les ennemis montent eux aussi en puissance et s'adaptent à votre niveau, mais en réalité, c'est pour débloquer de nouveaux sabres (et accessoirement, avoir plus de PVs augmente petit à petit vos chances de résister plus longtemps). Pour obtenir les différents sabres, vous devrez soit vaincre des boss, soit en forger avec un menu spécial. Pour manier un sabre, vous devez avoir suffisamment de vitalité et de puissance (d'où l'existence de level-up), et en échange, votre nouveau sabre sera forcément plus puissant que les précédents.

Forger :

Pour forger des sabres, vous devez faire apparaître le Menu et vous rendre sur "Forger". Il faut avoir suffisamment d'âme (cela s'obtient en explorant les niveaux ou en tuant des ennemis) et d'esprit (qu'on gagne en... mangeant de la nourriture !). Vous devez néanmoins respecter l'arbre généalogique des sabres : s'il vous manque par exemple un sabre qui ne peut être forgé (autrement dit, qui s'obtient en tuant un boss), vous ne pourrez pas forger ce qui se trouve au-dessus (logique).

Cuisine :

Toujours au niveau gestion, on peut noter l'existence de "Cuisine" dans le Menu, grâce à laquelle vous pourrez vous cuisiner des petits plats à la fois pour vous soigner, gagner de l'esprit (requis pour forger des sabres) ou encore déclencher un état bénéfique, comme le "sauve-âme", pouvoir qui empêche votre jauge d'âme de diminuer temporairement lors d'un combat. La cuisine requiert évidemment des ingrédients à acheter ou à récupérer en cours de route, mais rien de très contraignant, c'est même beaucoup plus simple qu'il n'y paraît !

Objets :

Le menu "Objet" est le lieux de stock de vos différents items. Par contre il est organisé en sous-menus, les voici :

  • Récupération :  c'est le lieux sont est stockés tout les objets qui restaurent le Feu vital, soigne les états.
     
  • Ravitaillement : ici se trouvent les objets qui permettent de fuir lors d'un combat (sans boss évidemment), de restaurer l'âme d'un sabre ou d'arrêter temporairement la baisse de sa jauge d'âme.
     
  • Ingrédients : comme le sous-menu nous l'indique, c'est ici que vous retrouvez vos ingrédients pour la cuisine.
     
  • Sabres : ce sous-menu sert juste à regarder les catégories, les capacités, les conditions, les Art secrets et effets,  de tous vos sabres.
        Les effets : les effets permettent d'augmenter votre puissance, votre vitalité, votre puissance+vitalité, d'empêcher le changement d'un ou des état(s), réduire les dégats ennemis, et j'en passe...
     
  • Accesoires : comme pour le sous-menu Sabres, il sert à visionner les capacités de vos accesoires. Les accesoires possèdent chacun leur propre effet. Vous obtenez des accessoires soit en rencontrant des marchands qui en vendent, soit en relevant les défis des différents repères qui ont chacun leur niveau de difficulté (c'est dans ces repères que vous aurez les meilleurs accessoires).
  • Livres : ce sous-menu sert à conserver les livres des recettes, que vous avez achetés à un marchant ou trouvés en cours de route. Ces livres sont importants pour pourvoir cuisiner.

Matériels :

C'est ici que vous pourrez vous équiper de vos sabres et accessoires. Attention ! la limite est de 3 sabres et un seul accessoire.

Capacités :

Le menu "Capacités" permet de visualiser vos niveaux de capacité (puissance, vitalité, esprit, âme et expérience), votre équipement actuel (vos 3 sabres et vos accesoires), vos compétences et effets que vos sabres et accesoires vous procurent et enfin le niveau de barrière que vous pouvez détruire.

     Barrières : On en trouve un peu partout dans le jeu, ce sont des zones innacessibles. Cependant vous pouvez les briser: pour les détruire, il vous faut des sabres spécifiques. Ces sabres ne sont autres que les sabres que vous obtenez après avoir vaincu un boss.

Les barrières sont classées par couleur dans cet ordre : rouge, orange, jaune, vert, bleu ciel, bleu foncé, violet et enfin blanc. Cet ordre n'est celui de leur puissance (de la plus faible à la plus forte).

Commandes:

La touche A permet d'intéragir dans les différents menus, avec les personnages, les objets trouvés, etc.... Elle est aussi utilisable lors des combats pour donner un coup de sabre ou encore se protéger des coups ennemis (restez appuyé). Bien sûr les combos se font à l'aide du joystick. Pour le saut, se déplacer, et se mettre accroupi, vous pouvez également utiliser le joystick. La touche B, quant à elle, sert à annuler dans les menus ou autres. Elle est  également utlisable pour activer l'Art secret d'un sabre lors d'un combat. La touche C permet de dégainer un sabre rangé dans son fourreau et qui clignote à l'écran. La touche Z permet de rendre visible ou non l'objectif indiqué sur votre carte. Et enfin la touche Start affiche le Menu. 

Kisuke dégaine nouveau sabre

Un art de toute beauté

Graphismes et Décors :

Fruit du savoir-faire de l'équipe de Vanillaware, connue et respectée pour sa maîtrise sans égale de la 2D, Muramasa est un véritable chef-d'oeuvre sur le plan visuel. Profitant d'une image au format 16/9 et d'une animation frénétique que ne vient ternir aucun ralentissement ni aucun chargement, le soft reflète le talent de ses géniteurs en nous offrant la plus belle 2D qu'on ait eu la chance de contempler. Difficile de croire que la Wii soit à même d'afficher une telle splendeur graphique, chaque nouvel environnement du jeu nous donnant une occasion supplémentaire de nous extasier devant la finesse du détail dont font preuve ces décors tous plus magnifiques les uns que les autres. Les paysages dépeints dans Muramasa sont à se damner tant ils captivent notre regard.

Les humides forêts de bambous laissent place à des champs de blé balayés par le vent, annonçant la venue du crépuscule. Un rayon de soleil transperce un amas de branches noueuses qui abrite de sinistres "tengus" attentifs à vos moindres mouvements. Les feuilles d'érables qui couvrent le ruisseau voisin dissimulent la cachette de crapauds géants, non loin d'une allée de cerisiers en fleurs où se dessine l'entrée d'une cité éclairée par des lampions. Au-delà des remparts acérés d'un antique château féodal, on est saisi par la hauteur démesurée d'une tour dont les parois se déforment à l'envi. Plus loin, c'est carrément l'ascension d'un mont enveloppé de brume et de papillons qui débouche sur un couloir tapissé de paravents peints à la main... Inutile de poursuivre plus avant cette énumération destinée uniquement à vous donner une idée de l'exceptionnelle réalisation de Muramasa. Le contraste entre la majesté des environnements et le caractère grotesque du bestiaire folklorique nippon rend d'ailleurs l'ensemble on ne peut plus intrigant. Surtout que les jeux de lumière et les humeurs du ciel changeant viennent parfois transcender les paysages, là où les intérieurs rivalisent de génie pour nous surprendre à l'aide d'effets de distorsion ou de transparence assez saisissants.

Dès les premières minutes de jeu, Muramasa plonge le joueur dans son univers grâce à ses graphismes 2D exceptionnels ainsi que sa bande-son. Bien que réalisé en 2D, Muramasa propose aussi quelques effets 3D de toute beauté et qui s'intègrent parfaitement au reste. Enfin, d'autres effets (comme l'apparition ou la disparition de la brume) et des jeux de lumière particulièrement réussis achèvent magistralement le tableau.

Mais le seul défaut c'est que la plupart des niveaux sont des lignes droites, et les décors et ennemis ont tendance à se répéter. On peut très bien se retrouver à deux endroits éloignés de la carte tout en éprouvant une sensation de déjà-vu. Evidemment, avec sa map ouverte (mais délimitée dans un premier temps par des barrières, à détruire avec les sabres récupérés sur les boss), il y a un minimum d'embranchements, mais c'est tellement balisé au début qu'on ne fait rien d'autre qu'avancer vers l'objectif indiqué sur notre carte.

Musiques :

La musique contribue aussi beaucoup à la magie du titre. Bien sûr, elle utilise de nombreux instruments typiquement japonais, de quoi renforcer l'ambiance, mais elle est aussi toujours en parfaite adéquation avec le décor ou la situation, en plus d'être très belle à écouter. D'ailleurs, en passant des phases d'exploration aux combats, les musiques deviennent tout d'un coup plus rythmées, survoltées, pour rester en cohérence avec l'action. Bref, non seulement vous en aurez pour vos yeux, mais aussi pour vos oreilles !

La vie de ces histoires

Reste alors la question de la durée de vie. Je vous rassure de suite : il y a de quoi faire ! Si finir l'un des deux scénarios du jeu ne prends pas plus de 6 ou 7 heures, il faudra terminer les deux et débloquer les meilleurs sabres pour découvrir les différentes fins (6 au total, 3 fins pour chaque personnage), dont les issues sont toutes très différentes et donnent de l'intérêt à parcourir le jeu de fond en comble. Finir le jeu à 100% demandera donc au moins 25 à 30 heures, ce qui est plus qu'honorable pour un A-RPG de la sorte.

Distinctions

Muramasa a remporté de nombreux prix, les voici :
- Meilleur jeu d'action sur Wii (Electronic Entertainment Expo 2009, IGN)
- Meilleur design sur Wii (Electronic Entertainment Expo 2009, IGN)
- Meilleur jeu Wii (Electronic Entertainment Expo 2009, Play X)
- Meilleur jeu Wii du salon (Electronic Entertainment Expo 2009, GameSpy)
- Meilleur rendu artistique du salon (Electronic Entertainment Expo 2009, GameSpy)
- Meilleur jeu de plates-formes du salon (Electronic Entertainment Expo 2009, GameSpy)

Muramasa Rebirth

Il s'agit de la remastorisation de Muramasa : The Demon Blade sur PlayStation Vita. Elle prévoit notament quatre scénarios supplémentaires avec des personnages bonus à télécharger en DLC. Les voici :

  • Le premier DLC est intitulé « Fishy Tales Of The Nekomata » et joué par Okoi, un chat-démon lancé pour venger son propriétaire.
     
  • Le deuxième DLC est intitulé « Radish Ringleader Riot » et contrôlé par Gonbe, un fermier opprimé qui a décidé de demander les pouvoirs permettant de repenser les impôts menant son village à la ruine.
     
  • Le troisième DLC est intitulé « The Tale of the Seven Night Ghostly Curse ». Il introduit le ninja Arashimary qui a détruit un miroir sacré dans un sanctuaire, le condamnant à 7 nuits de punition divine.
     
  • Le quatrième et dernier DLC de Muramasa Rebirth, intitulé « Hell’s Where the Heart Is », va débarquer le 03 septembre 2015 en Europe.
    L’histoire se concentre sur Rajyaki, une fille possédant une hache aiguisée qui peut se transformer sous une forme démoniaque.

Conclusion

Avec Muramasa : The Demon Blade, nous sommes en présence d'un titre majeur qui laissera incontestablement son empreinte dans le paysage du jeu vidéo. Le soft rend un vibrant hommage aux croyances folkloriques japonaises en s'appuyant sur une réalisation graphique stupéfiante. Aussi jouissif à prendre en main que fascinant à regarder, le titre de Vanillaware est LE jeu d'action à ne surtout pas manquer sur Wii.


Galerie photos
Les + / Les -
  • Une 2D divinement belle
  • Un gameplay vif et jouissif
  • Des boss puissants
  • Une ambiance sonore de folie
  • Décor un peu répétitif
Evaluation
Graphismes
18
Ce n'est pas tous les jours qu'on peut admirer une 2D pareille ! C'est même, sans aucun doute, un des plus beaux jeux qui existent en la matière. Finement détaillée, la 2D est aussi sublimée par une multitude d'effets comme le défilement du paysage en arrière-plan ou encore d'excellents jeux de lumière. Et malgré la taille et la finesse des énormes sprites, l'animation est très réussie.
Musique
18
D'un point de vue musical, on peut difficilement prendre Muramasa en défaut. Les compositions de Hitoshi Sakimoto sont une composante clé de l'atmosphère si pittoresque de Muramasa, en utilisant des instruments typiquement japonais. Les musiques sont capable d'évoluer selon le degré d'intensité de l'action. Les voix japonaises ont été heureusement conservées.
Jouabilité
16
Quel que soit le type de maniement choisi, les mouvements des personnages s'assimilent très rapidement et on se retrouve bien vite à taillader les écrans comme un damné. Les techniques réalisables sont propices aux combos à rallonge et incitent à jouer avec style, tandis que la notion de résistance des sabres apporte au gameplay toute la subtilité qu'il lui fallait pour révéler toute son efficacité.
Durée de vie
14
Même s'il ne faut pas plus de 8 à 10 heures pour terminer le jeu en ligne droite avec un des deux personnages, il est intéressant de se lancer à nouveau dans l'action avec le second protagoniste, histoire de ne rien laisser passer de ce que les développeurs ont eu le génie de nous concocter. Qui plus est, une fois le boss final détruit, le jeu est loin d'être terminé puisque le soft ne trouve son aboutissement réel que dans l'obtention des 108 sabres démoniaques. Trois modes de difficulté sont également proposés (dont un à débloquer). Pour la version de la PS Vita il est possible de continuer avec les 4 DLC... qui sont payants bien sûr.
Scénario
16
Murasama nous conte le destin de deux personnages qui sillonnent le Japon féodal en quête des 108 katanas maudits. Le contexte choisi est d'autant plus intéressant qu'il profite de l'omniprésence du bestiaire folklorique nippon avec ses monstres cornus et ses créatures spectrales.
En résumé
Muramasa : The Demon Blade fait partie de ces perles que l'on aime instantanément. Le genre de coup de foudre capable d'illuminer toutes ces soirées ternes à guetter le hit potentiel qui viendrait rallumer la flamme. Le titre de Vanillaware impose sa classe du premier au dernier instant, sublimé par une 2D et un gameplay finement ciselés, du grand art qui renoue avec les sensations d'antan. Les mécaniques de RPG savamment intégrées apportent quant à elles un minimum de modernité à l'ensemble, même si l'orientation action vraiment marquée peut finir par lasser à force de traverser les mêmes environnements. Quoi qu'il en soit, on ne peut que féliciter la petite équipe de Vanillaware devant un tel feu d'artifice.
17 /20 0
Date de sortie française: 
27/11/2009
Sortie japonaise: 
09/04/2009
Sortie américaine: 
08/09/2009
Développeur: 
Plateforme: 

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Commentaires

Portrait de boum59

Merci captain :-D

Portrait de captain_roger

J'ai jamais fini Odin Sphere... Le cauchemar ce jeu sur la fin...
Muramasa, en revanche je l'ai retourné et quel jeu ! Une petite merveille de design et de gameplay ! Beau test Boum !

Portrait de boum59

Ah merci senki et wol' et oui il est sorti sur PS Vita

Et encore merci brunhild

Portrait de Brunhild

Points forts ajoutés...

Portrait de Wolvesrealm

Ça fait un moment que je veux me le faire ce jeu, il me tente pas mal.

Bon test boum, mais, de base, le jeu n'est il pas sorti sur PSP ?

Portrait de Senki

Je pense que c'est mon jeu préféré sur Wii. La 2D est tout simplement sublime et l'univers est très sympa. Et chose importante : le jeu est accessible contrairement à Odin Sphere ! Très bon test Boum !

Portrait de DooKie

Ce jeu est un véritable chef d'œuvre, je confirme !

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