The Vagrant: Arôme artificiel de Vanilla(ware)

The Vagrant est un jeu de type beat'em up/aventure, développé par O.T.K Games et disponible sur PC (Steam). Vous incarnez Vivian, une mercenaire faisant partie d'une lignée de Runecrafters, des personnes disposant d'un don magique particulier. Le scénario vous propose de partir sur les traces de son père, disparu alors qu'elle n'était qu'une enfant.

Ce qui est tout de suite flagrant, notamment au niveau de la direction artistique (et des personnages féminins très sexualisés, aux proportions démesurées) mais aussi du gameplay, ce sont les similitudes de ce titre avec certains jeux de Vanillaware, notamment Odin Sphere et Dragon's Crown. Car tout comme ces deux derniers, il s'agit d'un beat'em up en 2D dessinée à la main, avec des décors très jolis et des personnages détaillés. La direction artistique ne plaira pas à tout le monde, c'est certain, mais il faut avouer que la qualité du dessin est là.

Néanmoins, les animations et la jouabilité font que le personnage est assez rigide. Un côté que je ne recherche pas particulièrement, mais qui peut avoir ses fans. Des éléments de RPG ponctuent la progression, avec notamment un arbre de compétences et bonus de statistiques, qui sont débloquées en dépensant de la mana. La mana est obtenue en tuant les ennemis tout comme en brisant divers objets sur votre route. Le système de combat s'enrichit de manière satisfaisante au fil du déblocage des compétences, ce qui compense partiellement la répétitivité inérente au genre. On peut également améliorer ses équipements en leur attachant diverses runes.

On trouve un bestiaire composé de diverses créatures telles que des loups, chauve-souris, zombis, ours, démons... Qui viendront peupler les quelques zones de l'aventure. La durée de vie tourne aux alentours de 8h, sans viser le 100%. Plusieurs niveaux de difficulté sont présents, le mode normal (que j'ai choisi) n'est pas particulièrement difficile vu la profusion d'objets de soin immédiat (ou à utiliser). Au moins, tout le monde y trouvera son compte. Le jeu ne traîne pas en longueur, et c'est déjà ça. Car bien souvent, on oublie que le mieux est l'ennemi du bien.