Ken Kutaragi mis au placard!
Ken Kutaragi, légende du jeu vidéo et père de toutes les PlayStation quitte la direction "jeux vidéo" de Sony suite aux débuts poussifs de la PS3.
Il est "promu" président honoraire.
Des CV pareils dans le monde du jeu vidéo, il n'y en a peut-être que deux. Ken Kutaragi, est en effet aux consoles ce que, Shigeru Miyamoto, le père de Mario et Zelda, est aux jeux eux-mêmes : une légende. Mais il n'est de piédestal dont on ne puisse tomber. Sony vient de lui retirer son titre de big boss de Sony Computer Entertainment, la division jeux video du groupe, pour en faire son "président honoraire". En d'autres termes, on appelle ça un placard doré.
Son "palmarès" parle pourtant pour lui : Ken Kutaragi est le père des deux premières PlayStation, soit les deux consoles de salon qui ont remporté le plus de succès de la courte histoire du jeu vidéo. Des vaches à lait qui ont permis à Sony de dominer le marché jusqu'à en représenter 65% des ventes après seulement 10 ans.
Victime de la PS3
Le destin est cruel, c'est son troisième bébé, qui aura provoqué le déclin de Ken Kutaragi : la toute dernière PlayStation, la fameuse PS3, dont personne ne nie vraiment le potentiel mais dont la principale faille est d'avoir voulu trop bien faire. Trop puissante, trop ambitieuse, et donc trop chère... Son créateur en parlait d'ailleurs avec un brin d'arrogance "Si vous considérez la PS3 comme un jouet, alors oui, il s'agit d'un jouet onéreux. Mais cette machine est plus qu'un jouet. C'est la PlayStation 3. La seule et unique PlayStation 3. J'espère que ceux qui le comprendront l'achèteront volontiers". Malheureusement pour lui, les gamers ne l'entendront pas des cette oreille et les ventes de la dernière PlayStation sont décevantes. Ces débuts hasardeux ne lui auront pas été pardonnés après un autre demi-succès dont ce touche-à-tout est aussi à l'origine : la PSP ou Playstation portable.
Le fabuleux destin de Ken Kutaragi
Né dans une famille relativement modeste, Kutaragi est un étudiant brillant. Fraîchement diplômé, il démarre chez Sony en 1975 où il s'illustre en travaillant sur les écrans LCD et les premiers microprocesseurs du groupe. C'est pourtant pour les jeux vidéo que se passionne l'ingénieur : il manque même de perdre son job pour avoir travaillé quasi-clandestinement sur une puce pour Nintendo! Mais Sony a du flair et le laisse travailler sur sa passion. C'est le début d'une irrésistible ascension qui portera un nom : PlayStation.
Le succès est tout simplement phénoménal. Avec la PlayStation première du nom sortie en 1994, Sony Computer Entertainment devient la division la plus rentable du groupe. La suprématie de Nintendo vole en éclats. L'autre concurrent, Sega, ne s'en remettra pas. Avec la deuxième version de la console, l'essai est transformé et même au-delà : 100 millions de consoles PS2 sont écoulées dans le monde. Un record absolu. Pour Kuturagi, c'est la gloire : devenu président du département jeux vidéo, son nom de circule même pour prendre la tête du groupe Sony.
Ne sous estimez pas le pouvoir de Kutaragi
"Je suis heureux de quitter Sony Computer Entertainment après avoir introduit quatre plateformes dans la famille PlayStation". On n'est pas forcé de croire cette déclaration de Kuturagi, aujourd'hui, dans un communiqué officiel du groupe. Cet épilogue n'est pourtant pas une surprise. Il y a déjà quelques mois, Sony lui avait mis dans les pattes un directeur général exécutif venu des Etats-Unis et Kutaragi avait perdu la gestion au jour le jour des activités de la filiale jeux.
Source: Olivier LEVARD
Il est "promu" président honoraire.
Des CV pareils dans le monde du jeu vidéo, il n'y en a peut-être que deux. Ken Kutaragi, est en effet aux consoles ce que, Shigeru Miyamoto, le père de Mario et Zelda, est aux jeux eux-mêmes : une légende. Mais il n'est de piédestal dont on ne puisse tomber. Sony vient de lui retirer son titre de big boss de Sony Computer Entertainment, la division jeux video du groupe, pour en faire son "président honoraire". En d'autres termes, on appelle ça un placard doré.
Son "palmarès" parle pourtant pour lui : Ken Kutaragi est le père des deux premières PlayStation, soit les deux consoles de salon qui ont remporté le plus de succès de la courte histoire du jeu vidéo. Des vaches à lait qui ont permis à Sony de dominer le marché jusqu'à en représenter 65% des ventes après seulement 10 ans.
Victime de la PS3
Le destin est cruel, c'est son troisième bébé, qui aura provoqué le déclin de Ken Kutaragi : la toute dernière PlayStation, la fameuse PS3, dont personne ne nie vraiment le potentiel mais dont la principale faille est d'avoir voulu trop bien faire. Trop puissante, trop ambitieuse, et donc trop chère... Son créateur en parlait d'ailleurs avec un brin d'arrogance "Si vous considérez la PS3 comme un jouet, alors oui, il s'agit d'un jouet onéreux. Mais cette machine est plus qu'un jouet. C'est la PlayStation 3. La seule et unique PlayStation 3. J'espère que ceux qui le comprendront l'achèteront volontiers". Malheureusement pour lui, les gamers ne l'entendront pas des cette oreille et les ventes de la dernière PlayStation sont décevantes. Ces débuts hasardeux ne lui auront pas été pardonnés après un autre demi-succès dont ce touche-à-tout est aussi à l'origine : la PSP ou Playstation portable.
Le fabuleux destin de Ken Kutaragi
Né dans une famille relativement modeste, Kutaragi est un étudiant brillant. Fraîchement diplômé, il démarre chez Sony en 1975 où il s'illustre en travaillant sur les écrans LCD et les premiers microprocesseurs du groupe. C'est pourtant pour les jeux vidéo que se passionne l'ingénieur : il manque même de perdre son job pour avoir travaillé quasi-clandestinement sur une puce pour Nintendo! Mais Sony a du flair et le laisse travailler sur sa passion. C'est le début d'une irrésistible ascension qui portera un nom : PlayStation.
Le succès est tout simplement phénoménal. Avec la PlayStation première du nom sortie en 1994, Sony Computer Entertainment devient la division la plus rentable du groupe. La suprématie de Nintendo vole en éclats. L'autre concurrent, Sega, ne s'en remettra pas. Avec la deuxième version de la console, l'essai est transformé et même au-delà : 100 millions de consoles PS2 sont écoulées dans le monde. Un record absolu. Pour Kuturagi, c'est la gloire : devenu président du département jeux vidéo, son nom de circule même pour prendre la tête du groupe Sony.
Ne sous estimez pas le pouvoir de Kutaragi
"Je suis heureux de quitter Sony Computer Entertainment après avoir introduit quatre plateformes dans la famille PlayStation". On n'est pas forcé de croire cette déclaration de Kuturagi, aujourd'hui, dans un communiqué officiel du groupe. Cet épilogue n'est pourtant pas une surprise. Il y a déjà quelques mois, Sony lui avait mis dans les pattes un directeur général exécutif venu des Etats-Unis et Kutaragi avait perdu la gestion au jour le jour des activités de la filiale jeux.
Source: Olivier LEVARD
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Commentaires
C'ets l'homme qui a perdu, pas la société.
*sifflement de hachoir*
Mais t'as aucun respect!
Pauvre gars tout ca pour un truc qui a pas marché....
C'est quand meme grace a lui qu'on a eu la PS2, et la PS1 (avis au FF fans), c'est quand meme pas rien! Avce tous les RPG qu'il y a eu dessus!
Alors la, je trouve que Sony abuse de mettre un mec pareil de coté.
Et je lui tire mon chap..euh... j'le salue bien bas.
ENCORE UNE VICTOIRE POUR LA BOBOX 360!!!!!!
dommage ........ peut-etre que certains le regretteront .
Arf, le tueur de Sega s'en va... Bah, faut bien avouer qu'il y a eu de bons jeux
Bon, troll à part, qu'on l'apprécie ou pas c'est quand même un homme qui a changé la face du jeu vidéo qui part. Rien que pour ça, il mérite du respect !!!
Shigeru est encore la
Avec lui, Yuji Naka qui s'est barré de chez sega et qui fait plus que de la merde, le papa de Seiken qui ne sait plus comment faire pour enterrer sa série, et une tripoté d'autres, les vieux dinosaures du jv tombent les uns après les autres.
Pas plus mal, parfois quand on a épuisé tout son potentiel il faut laisser la place à la génération suivante, qui elle déborde de talent.
On ne pourra plus rire du bon vieux Ken !
Non je déconne sérieusement, un grand homme, oui il y a beaucoup plus grand mais quand meme un grand nom du jeu video...
C'est triste de voir qu'il fait une seule erreur et ca lui coute sa vie entiere... (niveau professionnel) On voit que Sony est toujours aussi "chiant" que d'habitude !
En souvenir du bon vieux Ken Kutaragi, que je leve mon chapeau !