Code Geass Hangyaku no Lelouch

Le voilà, l’anime qui a été classé meilleur anime 2007 dans je ne sais plus quel grand magasine japonais, et ce alors que Death Note se trimballait la vingtième place.
Le voilà, l’anime qui m’aura poussé à aller jusqu’à regarder 9 épisodes non-stop en une soirée (personnal record), et à arrêter tout autre distraction en court, lui qui m’aura même fait sécher le Karate, le besoin de voir la suite étant le plus fort.

Code Geass Hangyaku no Lelouch, Code Geass pour les intimes, entré comme par magie dans mon top5 anime par la grande porte alors que personne ne l’y attendait.


Pour comprendre le monde de Code Geass, il faut imaginer un monde où la guerre d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique s’est terminée sur la victoire de la Grande-Bretagne, et serait donc restée une puissance majeure. Plus que ça, son influence se serait étendue dans une grande partie du monde par la suite.
En 2010, l'empire de Britannia (ouais pas les Britanniques...) envahi le japon et écrase son armée grâce à de nouvelles armes, des machines humanoïdes commandées par des pilotes. Le japon y perdit son indépendance et même son nom, rebaptisé "Zone 11". De même pour les japonais, désignés par le nombre "Eleven" depuis ce jour.

En gros, en 2019, au début de l'histoire, le monde est séparé en trois parties plus ou moins équilibrées:
-L'empire de Britannia, qui a gardé ses codes monarchiques et pas mal de ses coutume. Un tiers des terres mondiales sont sous leur contrôle.
-La fédération de Chine.
-L'Union-Européenne. On peut penser que la décolonisation massive n'a pas eu lieu et que sa puissance s'en est retrouvée bien plus grande que dans le monde actuel.

L'anime débute lorsque Lelouch (je sais c’est doumé comme nom), un jeune étudiant Britannien dans la Zone 11, remarqué pour son intelligence, se retrouve mêlé à une action terroriste. Il obtient au fil des événements un fabuleux pouvoir certes relativement limité, mais qui bien utilisé pourrait changer l’équilibre des forces. Il se retrouvera confronté tout au long de sa guerre idéologique à son meilleur ami, le droit Suzaku, un Eleven, ancien fils du dernier premier ministre japonais, qui cherche quand à lui à changer la barbarie inhérente au royaume par une méthode plus douce, en la modifiant et l’améliorant de l’intérieur après l’avoir intégré.






Voilà, personnellement il y a quelques points que je voudrais ajouter:
-Cet anime est un coup de coeur absolu, rarement un truc m’a pris au tripes comme ça, alors vous étonnez si je pars en dithyrambe et que je deviens une incarnation de la subjectivité.
-Le design est fait par Clamp, attention juste le design. Il leur été confié par Goro Taniguchi, l’auteur de l’histoire. Comme toujours avec Clamp, on aime ou on aime pas, moi j’aimais pas trop, shojo staïle, mais je m’y suis habitué, et puis au vue de reste OSEF quoi.
-Le monde de cet anime n’est pas une uchronie très réaliste, et je le définirais plutôt comme un monde assez "décalé", ceci étant en plus renforcé par le design. Mais bon en regardant la série on comprend vite que même si tout ceci est fort ingénieux, l’univers ne représente en rien le gros point de l’anime, loin de là.
-C’est un anime de Mecha, vous voilà prévenus. Mise à part NGE (qui est encore d’un genre totalement différent), j’ai jamais vraiment aimé les animes de mecha, mais là je m’incline comme un mouton, ZOMG.
-Il y a de fortes similitudes entre les personnages principaux de cet anime et ceux de Death Note, même si les genres sont assez distincts. La différence ici étant dans le coté résolument défendable de chaque positionnement des deux protagonistes principaux, de ce point de vue là cet anime si fantaisiste est d’ailleurs bien plus réaliste que DN. Au passage, il y a un autre point fort décisif qui découle de cette analogie (mais représentant une différence de style avec DN), mais le dire relèverait presque du spoile.


Bon, quelques images pour agrémenter le tout:





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*Déferlante*