Test de Le programme ambassadeur
Suite à la baisse de prix conséquente de la 3DS en août, Nintendo a décidé d’offrir 20 jeux à tous les détenteurs de la 3DS qui l’ont payée au prix fort. Les dix premiers jeux du catalogue NES sont apparus le 1er septembre 2011 dans l'eShop ; quant aux dix derniers (jeux de la GBA), ils sont disponibles depuis décembre 2011.
Mario & Yoshi
Le résumé de ce jeu sera très succinct (pour la petite anecdote, j’y ai joué 5 minutes).
On a à faire à un Tetris façon Mario où vous devrez aligner 2 objets de même nature à la verticale (et non à l’horizontale, comme je le pensais au début). Quand le haut d’un œuf se superpose au bas d’un œuf, un petit Yoshi éclot (j’ai toujours pas compris l’utilité de ce petit ajout, mais bon).
On a le choix entre plusieurs options avant de commencer, comme la vitesse des objets, etc.. C’est vite énervant, mieux vaut se tourner vers un autre jeu.
Intérêt : ?
Durée de vie : +
Graphismes : +
Jouabilité : +++
Note finale : 5/20
Mais que fait ce jeu ici ? Nintendo aurait pu nous procurer un autre Super Mario Bros. et au lieu de cela, on nous refourgue un vieux party-game. Pitoyable...
NES Open Tournament Golf
Un jeu de golf avec Mario, chouette… Pas si sûr. Le plombier aura été décliné dans beaucoup de sports mais là, c’est la plus mauvaise.
On retrouve tous les ingrédients du golf (changement de clubs, position du vent, parcours différents…), c’est là que vient le gros bémol : il faut au moins cinq bonnes minutes avant de comprendre le principe du jeu.
Ajoutez à cela une cinématique d’entrée assez banale et des parcours peu variés, vous aurez un jeu très insuffisant.
Intérêt : ++ (je suis gentil)
Durée de vie : ++ (là aussi)
Graphismes : ++
Jouabilité : +
Note finale : 7/20
Même constat, un jeu que l’on aura vite oublié tellement la jouabilité est mauvaise.
Donkey Kong Jr.
Quand on lit le titre, on se dit que le jeu va être super, Donkey Kong, tout ça… Je vous arrête tout de suite, il n’y a que 4 niveaux !
Après ce petit refroidissement, regardons la bestiole de plus près. Le seul jeu que vous pourrez trouver où Mario est votre ennemi. Le jeune Donkey Kong que vous incarnez doit sauver son père, enfermé dans une cage. Le but est d’arriver au sommet du niveau et de s’accrocher à la liane où se trouve une clé. Les 2 premiers niveaux se situent dans une genre de jungle. Le troisième voit le petit singe évoluer dans un univers électrique. Enfin, dans le dernier, Donkey doit pousser les clés dans leur cadenas pour pouvoir libérer son père pour de bon… En apparence toutefois ! Effectivement, le jeu recommence en boucle une fois le quatrième niveau terminé.
Petite remarque inutile : quand vous touchez un fruit et qu’un ennemi est juste en dessous, le bougre se fait dégommer par le fruit en question. Mais qu’est ce que les développeurs ont fumé pour inventer un concept pareil ? Mystère.
Intérêt : ++++
Durée de vie : +
Graphismes : +++
Jouabilité : ++
Note finale : 10/20
Ce jeu aurait été l’un des meilleurs si il était un peu plus long. C’est un peu dommage, mais on passe quand même un bon moment.
Balloon Fight
De nouveau un inconnu au bataillon qui aura le mérite d’être choisi en ambassadeur. Il s’agit également d’un jeu de plate-forme dont le but est de conserver ses ballons et de s’élever dans les airs pour détruire ceux des autres.
Les graphismes restent très simples (même pour l’époque…), mais la jouabilité est par contre extrêmement énervante. Comme ses compagnons, il est relativement dur et comporte un bon nombre de niveaux.
Il fait un bon passe-temps, mais pas un vrai jeu pour mordus du genre.
Intérêt : ++++ (principe fun)
Durée de vie : +++
Graphismes : +++
Jouabilité : +
Note finale : 11/20
Le but du jeu est assez tordu mais finalement on s’y habitue et on y rejouera assez souvent malgré la jouabilité exécrable.
Ice Climber
Ces foutus Ice Climber qui ont énervé tant de monde dans Super Smash Bros. Brawl ! Le plaisir de passer de leur côté n’en est que renforcé.
Voyons ce que cette bête a sous le capot. Vous incarnez le Ice Climber bleu (peut-être qu’il cherche sa sœur) à travers une quarantaine de montagnes. Ces montagnes comportent une dizaine d’étages + un niveau bonus pour faire grimper votre score (vous récupérez un légume non frigorifié, bizarre…).
De petits monstres tels que des oiseaux et des sortes de boules de poils viennent vous barrer le chemin. Ils sont indestructibles et reconstruisent la glace qu’on s’est donné tant de mal à briser en sautant.
Ces sauts justement, sont le gros bémol du jeu. Ils sont très imprécis et ont la fâcheuse tendance à ne marcher que si le corps du perso est en entier au dessus de la plate-forme sur laquelle vous voulez aller.
On crise donc assez rapidement.
Intérêt : +++
Durée de vie : +++++
Graphismes : +++
Jouabilité : ++
Note finale : 13/20
Les montagnes s’enchaînent à un rythme assez soutenu ; cependant il faut avouer que c’est vraiment énervant de ne pas pouvoir sauter correctement.
Zelda II The Adventure of Link
Après Zelda 1er du nom, la barre était placée très haut, et au lieu de suivre les bases de son aîné, ce jeu est un RPG (le seul de la série d’ailleurs).
De prime abord, on peut effectivement voir que les graphismes sont assez laids (couleurs parfois mal choisies).
Le but est à peu près le même que dans le premier opus, à savoir sauver Zelda des griffes de Ganondorf. Le jeu se déroule également en petites cases matérialisées par de l’herbe, une colline, un village…
Lors des combats, le jeu prend une phase scrolling horizontal où Link doit zigouiller tous les ennemis ou parvenir à la fin de l’étape.
Bien qu’il diverge grandement par rapport à la série, il demeure un vrai exemple de difficulté dans son domaine.
Intérêt : +++++ (Zelda, évidemment)
Durée de vie : ++++
Graphismes : ++
Jouabilité : +++
Note finale : 14/20
Le vilain petit canard de la série ; il n’en demeure pas moins un jeu exceptionnel qu’on aura vraiment du mal à terminer.
Wrecking Crew
Voilà un jeu peu connu ! On distingue Mario, des bâtiments à détruire, des monstres… Pourquoi pas.
Déjà, il faut reconnaître que Nintendo a fait du beau boulot niveau durée de vie : 100 bâtiments à détruire ! Heureusement, le jeu sauvegarde chaque fois qu’on vient à bout d’une de ces constructions. Le principe est simple : faire exploser tout ce qui brille lors de l’apparition du niveau. Ça va de la simple brique à l’échelle qui fait toute la hauteur du bâtiment.
Les ennemis sont à nouveau invincibles et on note l’apparition de Dark Mario, un gugusse qui vient vous emmerder lors des niveaux bonus.
De bons ingrédients font un bon jeu ; dommage qu’il soit tellement difficile.
Intérêt : ++++
Durée de vie : +++++
Graphismes : +++
Jouabilité : ++++
Note finale : 16/20
La bonne surprise ! Un jeu complètement inconnu mais extrêmement intéressant. Il vous tiendra en haleine longtemps.
Metroid
Le début de la série. Samus Aran se crashe sur Zébès et est dépourvue d’équipements. Il est alors temps de tout récupérer au travers de nombreuses salles remplies d’ennemis en tous genres.
Si la qualité graphique peut rebuter certains des plus jeunes, il s’agit quand même d’un bon travail pour un jeu NES. La jouabilité est aux petits oignons pour peu que l’on sache apprécier les opus de la série en 2D. Le jeu contient à terme plusieurs fins différentes, ce qui prolonge une nouvelle fois le plaisir.
On peut seulement regretter une difficulté quand même bien présente et qui a tendance à énerver.
Intérêt : +++++
Durée de vie : ++++
Graphismes : ++++
Jouabilité : ++++
Note finale : 17/20
Le premier d’une série qui aura réuni de nombreux fans au fil des années. Un jeu magnifique.
The Legend of Zelda
Rien que le fait d’évoquer le nom de la série peut provoquer des frissons chez certains. Cette série mythique commence donc avec cet opus qui peut paraître bien différent des autres.
D’abord, un brin de culture générale : ce jeu est le premier au monde à insérer le système de sauvegarde et devient une révolution de par ce simple fait.
Le but est très simple, récupérer tous les morceaux de la Triforce dispersés dans les donjons pour finalement faire la peau à ce cher Ganondorf. Le système d’attaque est quant à lui très particulier. Link attaque en ligne droite et reste donc vulnérable sur les côtés et l'arrière pendant ce cours laps de temps. Et, chose importante, il lance un laser du bout de l’épée quand il a toute sa vie.
La quête des différents équipements prendra pas mal de temps, et on se perdra assez rapidement dans ce monde quadrillé. Les graphismes ne cassent pas trois pattes à un canard mais ont l’avantage d’être bien colorés.
Intérêt : ++++
Durée de vie : +++++
Graphismes : ++++
Jouabilité : ++++
Note finale : 17/20
Le commencement de la plus grande série d’action/aventure que le monde ait connu. Très long et très prenant.
Super Mario Bros.
Le plombier le plus célèbre est de retour ! Ou plutôt de sortie pour l’une des premières fois. Il s’agit de son 1er jeu de plate-forme, comme d’habitude depuis toutes ces années composé de 8 mondes.
Le chemin est parsemé de Goombas et Koopas, les ennemis tellement particuliers de Mario et il faut évidemment leur sauter dessus de façon traditionnelle. Les pros ou les fous (ça dépend de quel côté on se place) auront la possibilité de courir.
Les niveaux sont de plus en plus difficiles et une fois le quota de vie à 0, on recommence au monde 1.
Le jeu est tellement prenant qu’on y reviendra très souvent pour tenter d’améliorer son score.
Note : suite à la mise à jour, il est possible de prendre un niveau en point de téléportation.
Intérêt : +++++
Durée de vie : +++ (avec les Warp Zone) +++++ (sans)
Graphismes : ++++
Jouabilité : +++++
Note finale : 19/20
Un mythe du jeu vidéo. Il faut y jouer au moins une fois dans sa vie.
- Gratuit (en apparence du moins)
- Des jeux Nes !
- L'arrivée de Mario, Zelda et Metroid !
- La pilule passe mal quand on voit certains jeux
- La variété des titres
- La jouabilité fait défaut à beaucoup de titres
Ajouter un commentaire