Bloody Monday
Il est plutôt rare que je sois disposé à rédiger une news sur la découverte d'un manga à une heure aussi tardive, même s'il en vaut vraiment la peine.
Cela peut déjà vous donner une idée de la qualité que représente Bloody Monday à mes yeux: un pur chef d'oeuvre!
Nous sommes à la veille de Noël, dans un club de strip-tease de Vladivostok dans l'Extrême-Orient russe, une femme connue sous le nom de Maya et un homme finalisent un marché: en échange de 5 millions de dollars US, Maya reçoit un tube hermétique en acier inoxydable contenant vraisemblablement un virus.
Quelques mois plus tard, en Avril, débute la rentrée scolaire de plusieurs jeunes lycéens, parmi eux se trouve Fujimaru Takagi, un jeune garçon plein d'entrain et insouciant, plus intéressé par les filles que par ses études. Il reste néanmoins recadré par ses amis les plus proches, Aoi Asada, Mako Anzai, Hide Tachikawa et Otoya Kujou, tous membres du comité de presse scolaire du lycée, dont le but est de relater les différents faits divers de leur école, mais également de rechercher la vérité derrière des affaires graves.
La dernière en date concerne un couple de camarades proches renvoyés 2 semaines pour avoir été surpris en train de s'embrasser sur le toit de l'école.
La décision à l'origine du renvoi a été donnée par le principal-adjoint et professeur de biologie, Hikage, dont les règles d'éducation et les sanctions sont unanimement jugées trop sévères, voire injustes par les élèves.
La fine équipe de reporters est mise au courant peu de temps après par la tentative de suicide de la jeune fille, craignant d'être séparée pour toujours de son amoureux suite à la décision prise par ses parents de la changer d'établissement. Son petit copain, inconsolable, se culpabilise et reste en plein désarroi face à la situation.
Touchés par la détresse des 2 jeunes gens, nos reporters vont alors tout mettre en oeuvre pour pousser Hikage à réviser son jugement.
Cependant, des rumeurs circulent au sujet de ce dernier racontant qu'il utiliserait sa position et son autorité pour abuser de ses élèves. Mais pour faire chuter le principal-adjoint de sa position, il faut trouver des preuves tangibles.
C'est alors que derrière son masque insouciant apparent, Fujimaru dévoile sa véritable nature: il est le fils d'un dirigeant d'un service secret de sûreté publique du Japon, mais c'est également un redoutable hacker de génie habité par un sens profond de la justice.
Ainsi ce dernier, après avoir piraté sans difficulté l'ordinateur d'Hikage, réussira à obtenir les preuves qu'il cherchait: des milliers de photos de lycéennes soumises à des pratiques perverses SM extrêmes. Une retouche des clichés permettant de préserver l'identité et le secret des victimes, mais révélant bien le crime obscène du principal fautif à sa hiérarchie permettra le renvoi définitif de ce dernier.
Cependant, lorsque la remplaçante du professeur s'avère être Maya, Fujimaru est loin de se douter que lui, sa famille et ses amis sont eux-mêmes sous surveillance depuis la découverte d'un disque de données récupéré par l'organisation de son père que Fujimaru tente de déchiffrer et qu'ils vont devoir engager un bras de fer avec une des plus redoutables organisations souterraines mondiales...
Ce manga a provoqué chez moi le même sentiment de frustration que j'ai eu en ayant regardé Full Metal Alchemist: un enfant doué d'un certain talent, malmené et manipulé sans scrupules par des adultes machiavéliques et dangereux.
Chaque chapitre met les nerfs à rude épreuve tant les mystères semblent s'épaissir et le suspense monte à son paroxysme.
Dès la rencontre entre Maya et Fujimaru, le ton est donné, chacun place ses pièces sur l'échiquier, chacun essaye d'anticiper le coup de l'autre: les meurtres, puis la multiplication des espions dans l'entourage, la disparition partielle ou totale de preuves, les coups de poker et confrontations psychologiques... Rien ne sera épargné à Fujimaru.
Outre l'excellent scénario, le graphisme du manga est fin avec une bonne précision du détail.
Les personnages principaux sont chacun campés dans des rôles et des personnalités bien précis qui viennent compléter celui de Fujimaru, l'ajout de personnages secondaires à double facettes allié/ennemi vient bien renforcer le suspense et la paranoia que dégage l'histoire.
Bref, vous l'aurez compris, c'est un manga que je vous recommande chaudement!

Cela peut déjà vous donner une idée de la qualité que représente Bloody Monday à mes yeux: un pur chef d'oeuvre!
Nous sommes à la veille de Noël, dans un club de strip-tease de Vladivostok dans l'Extrême-Orient russe, une femme connue sous le nom de Maya et un homme finalisent un marché: en échange de 5 millions de dollars US, Maya reçoit un tube hermétique en acier inoxydable contenant vraisemblablement un virus.
Quelques mois plus tard, en Avril, débute la rentrée scolaire de plusieurs jeunes lycéens, parmi eux se trouve Fujimaru Takagi, un jeune garçon plein d'entrain et insouciant, plus intéressé par les filles que par ses études. Il reste néanmoins recadré par ses amis les plus proches, Aoi Asada, Mako Anzai, Hide Tachikawa et Otoya Kujou, tous membres du comité de presse scolaire du lycée, dont le but est de relater les différents faits divers de leur école, mais également de rechercher la vérité derrière des affaires graves.
La dernière en date concerne un couple de camarades proches renvoyés 2 semaines pour avoir été surpris en train de s'embrasser sur le toit de l'école.
La décision à l'origine du renvoi a été donnée par le principal-adjoint et professeur de biologie, Hikage, dont les règles d'éducation et les sanctions sont unanimement jugées trop sévères, voire injustes par les élèves.
La fine équipe de reporters est mise au courant peu de temps après par la tentative de suicide de la jeune fille, craignant d'être séparée pour toujours de son amoureux suite à la décision prise par ses parents de la changer d'établissement. Son petit copain, inconsolable, se culpabilise et reste en plein désarroi face à la situation.
Touchés par la détresse des 2 jeunes gens, nos reporters vont alors tout mettre en oeuvre pour pousser Hikage à réviser son jugement.
Cependant, des rumeurs circulent au sujet de ce dernier racontant qu'il utiliserait sa position et son autorité pour abuser de ses élèves. Mais pour faire chuter le principal-adjoint de sa position, il faut trouver des preuves tangibles.
C'est alors que derrière son masque insouciant apparent, Fujimaru dévoile sa véritable nature: il est le fils d'un dirigeant d'un service secret de sûreté publique du Japon, mais c'est également un redoutable hacker de génie habité par un sens profond de la justice.
Ainsi ce dernier, après avoir piraté sans difficulté l'ordinateur d'Hikage, réussira à obtenir les preuves qu'il cherchait: des milliers de photos de lycéennes soumises à des pratiques perverses SM extrêmes. Une retouche des clichés permettant de préserver l'identité et le secret des victimes, mais révélant bien le crime obscène du principal fautif à sa hiérarchie permettra le renvoi définitif de ce dernier.
Cependant, lorsque la remplaçante du professeur s'avère être Maya, Fujimaru est loin de se douter que lui, sa famille et ses amis sont eux-mêmes sous surveillance depuis la découverte d'un disque de données récupéré par l'organisation de son père que Fujimaru tente de déchiffrer et qu'ils vont devoir engager un bras de fer avec une des plus redoutables organisations souterraines mondiales...
Ce manga a provoqué chez moi le même sentiment de frustration que j'ai eu en ayant regardé Full Metal Alchemist: un enfant doué d'un certain talent, malmené et manipulé sans scrupules par des adultes machiavéliques et dangereux.
Chaque chapitre met les nerfs à rude épreuve tant les mystères semblent s'épaissir et le suspense monte à son paroxysme.
Dès la rencontre entre Maya et Fujimaru, le ton est donné, chacun place ses pièces sur l'échiquier, chacun essaye d'anticiper le coup de l'autre: les meurtres, puis la multiplication des espions dans l'entourage, la disparition partielle ou totale de preuves, les coups de poker et confrontations psychologiques... Rien ne sera épargné à Fujimaru.
Outre l'excellent scénario, le graphisme du manga est fin avec une bonne précision du détail.
Les personnages principaux sont chacun campés dans des rôles et des personnalités bien précis qui viennent compléter celui de Fujimaru, l'ajout de personnages secondaires à double facettes allié/ennemi vient bien renforcer le suspense et la paranoia que dégage l'histoire.
Bref, vous l'aurez compris, c'est un manga que je vous recommande chaudement!







- 127 lectures
Ce que ca a l'air intéressant tout ca... tu m'as mis l'eau à la bouche
Qui sont les magakas?
Scénario par Ryou Ryuumon et dessin par Megumi Kouji. J'ai oublié de préciser qu'il y a 2 saisons: la 1ère publiée d'Avril 2007 à Mai 2009 et la 2ème a débuté le 14 Octobre 2009.
Le manga a également été adapté en drama (feuilleton japonais), les persos IRL sont pas mal! Surtout Maya!! :aaarg:
Dernière précision: le manga n'a absolument pas été licencié en France, vous ne le trouverez donc pas en librairie.
Je n'arrive pas à lire les deux dernières images.
Intéressant d'autant plus que je viens de finir ma série Tsubasa Reservoir Chronicle
Merci Ash
J'irai voir ce que ca donne en complet
Tout simplement génial... :aaarg:
En tout cas, ça me fera toujours rire de voir le complexe des japonais sur la taille des seins de leurs femmes, bien visible dans les mangas...
(fais style, ne jamais avoir remarqué cela .... 0) )
C'est vrai que parfois c'est assez aberrent, et cela gâche un peu les dessins je trouve....
ça m'a l'air pas mal tout ça.
Tant que ça reste pas énormément disproportionné par rapport au reste du corps comme dans les hentais (genre Lolo Ferrari)...
Disons que c'est assez difficile de pas remarquer XD Mais c'est pas juste celui-là, c'est assez récurent dans les mangas.
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