Je suis du meme avis que Kelhan. Ayant toujours été anti marque (ou du moins je m'en foutais si ma mere m'en achetais, ca ne me faisais ni chaud ni froid), je pense que les vetement doivent etre vu comme un moyen de se protéger du froid et non comme un critére de selection sociale. avec l'uniforme, on eviterais ce genre de discrimination. D'un autre coté, si j'avais été a l'ecoe et qu'on m'aurais obligé a mettre un uniforme, ça m'aurais un peu gaver sachant que j'aime avoir le choix dans ce que je fais. je suis donc Plus pour que contre mais ça merite reflexion.
Pour et contre à la fois. Du même avis que Kelhan, j'ai d'ailleurs subi les même moqueries puisque je portais assez souvent des vêtements que les cousins/cousines ou mon frère avaient portés avant moi (oui oui, même des vêtements de garçon. En même temps un sweat c'est pareil que ce soit pour un garçon ou une fille).
Cependant je me souviens de l'époque où j'ai commencé à grandir et à affirmer mes choix auprès de mes proches. Et le tenue vestimentaire joue beaucoup pour s'affirmer je trouve. Si on m'avait empêchée de passer par là, je serais encore longtemps resté une gamine que ses parents "dirigent", outre certains détails autres qui m'ont obligée à mûrir un peu vite. Mine de rien, le choix vestimentaire est une sorte d'émancipation.
Après, pourquoi pas l'imposer à l'école et au collège puis n'imposer que des limites une fois arrivé au lycée? ça pourrait être un compromis.
Le souci c'est que les lmites sont déjà imposées, mais trop floues pour être applicable. Et les rendre plus précises ferait passer ça pour un dictat (ce qui ne serait dans un sens). Comment écrire de telles normes ? Il y aura toujours des personnes qui chercheront à contourner les règles. Je me rappelle avoir eu à traiter ce débat il y a longtemps, beaucoup ne voulaient pas de l'uniforme pour conserver leur liberté d'expression. C'est vrai que lors de l'adolescence on veut s'affirmer et se forger une personnalité hors des normes imposées par tout ce qui nous entoure. Du coup beaucoup veulent repousser un maximum les limites, d'où les excès.
@Brunhild : Ah oui, porter les vêtements des cousins et grands frère, j'ai fait aussi XDAujourd'hui, ça ne viendrait pas (enfin il me semble) à l'idée de faire porter des vêtements d'un grand frère à la petite soeure.
D'une soeur à une soeur, encore, ça passerait...
D'ailleurs, à t-on déjà vu un garçon porter les chemisiers à fleurs des grandes soeurs ?
Non en effet, passer du féminin à un garçon ça ne s'est jamais vu. Mais je pense que c'est parce que les vêtements mixtes font à la base plus masculin qu'on se permet de passer du masculin à des filles. ça interpelle moins du coup. Même si parfois les choix sont... spéciaux...
Senki: les limites sont imposées en effet, mais elles sont les mêmes du début à la fin de la scolarité. Alors qu'en commençant par du strict et en relâchant un peu plus tard, les gamins apprendraient peut-être mieux. C'est de toute manière de cette façon qu'on éduque en général: au début on fait attention à la moindre chose et puis au fur et à mesure on est plus laxiste, parce que la première phase d'apprentissage a permis de se rendre compte de certaines choses fondamentales.
Moi je dirais contre. Déjà une société où les gens sont tous habillés pareil, ça fait peur. Voilà pourquoi j'ai toujours regardé les scouts de travers.
Ensuite si c'est pour éviter les moqueries, moi je trouve qu'elles sont un très bon exercice de préparation à la vie, car à l'âge adulte ça sera exactement pareil, avec un poil plus d'hypocrisie ... vous savez les entreprises sont d'autres formes de cours d'école. Et puis c'est la même chose que de dire que les religions provoquent des guerres. Si tu supprimes les religions, les gens trouveront toujours d'autres pretextes pour se faire la guerre. Bé là c'est pareil, si c'est pas les vêtements, ça sera la taille, la couleur de peaux, les cheveux ... "quoi t'as pas de scoliose, mais t'es trop ringard" On ne va pas éliminer toutes formes de différence quand même.
Dernier point au sujet des limites, il faut en fixer certes si on veut garantir un vivre ensemble cohérent. Par contre, quelles qu'elles soient, elles n'ont pas besoin d'être les mêmes d'un établissement à un autre. Y'a des gens compétents dont c'est le job de fixer ces règles (directeurs, CPE, conseil des parents d'élèves ...), pas besoin de créer une loi pour uniformiser la question du on peut ou on ne peut pas sur l'ensemble du territoire.
Un bon apprentissage? Hum, si on veut, mais ça peut être traumatisant. Les enfants sont vraiment méchants tu sais. J'ai vu un jour un gamin qui s'est fait attaquer à la sauce tomate parce qu'il avait un T-Shirt blanc alors que la mode était au bariolé... Qui doit vraiment apprendre quelque chose? Et puis celui qui est catalogué l'est toute sa scolarité dans l'établissement, alors si on peut l'éviter...
Concernant les limites qui n'ont pas besoin d'être les mêmes partout, il y a aussi un bémol. Moi j'étais dans un collège public en perpétuelle guerre avec le collège privé d'à côté (guerre dont je me foutais complètement et j'ai jamais vraiment compris la raison de son existence, surtout que c'étaient que les gamins qui se battaient, les adultes n'en avaient rien à cirer, et les histoires de sous des parents ça regarde pas les gamins). Donc s'il y a des différences vestimentaires imposées entre ces deux collèges, la guerre en question ne pourra que s'amplifier. Mais ce n'est que mon point de vue. Par contre des différences selon le niveau de l'école (primaire, collège...) oui pourquoi pas.
Un bon apprentissage ?
Hum... j'ai appris quoi... voyons voyons voyons...
J'ai appris que si tu ne portes pas de marque, que si tu n'es pas riche, tu es de la merde, que tu ne pouras jamais t'intégrer dans la société. Voilà ce que ça m'a appris. A l'époque.
Moi je dirais contre. Déjà une société où les gens sont tous habillés pareil, ça fait peur.
Sauf qu'ici ça n'a strictement rien à voir. On ne te demande pas de t'habiller en permanence, le jour la nuit le we en uniforme (qui est de toute façon différent pour chaque établissement), on te demande de le porter le temps que tu viennes à cet établissement (=règles) appelé école. Et au passage, dans pas mal de pays on voit que les étudiants personnalisent malgré tout leurs uniformes et la façon de la porter si ils le veulent vraiment.
Loin de ces petits principes sans trop de justification, la réalité c'est que l'école est devenu le théâtre ridicule d'un défilé de mode permanent. Toutes ces conneries d'affirmation de l'identité au travers des vêtements c'est de la branlette pour personnes qui s'ennuient beaucoup et cherchent à se rebeller contre quelque chose pris au hasard. Ils affirmeront leur identité au travers de leur image si ils veulent ailleurs.
Sans ça la discrimination se ferait ailleurs? ben au moins ce serait plus sur quelque chose basé sur l'argent, ce serait déjà pas mal. Et ça fait toujours une discrimination de moins: ta théorie sur le besoin humain de se créer des fractures et des conflits est une réalité, mais la mesure de ces conflits elle dépend très largement du contexte dans lequel ils apparaissent. Je préfère laisser les allumettes s'allumer sans essence autour.
Bon tout ça, c'est le truc que j'aimerais dire en m'arrêtant là. Mais y a une autre réalité: l'uniforme c'est loin d'être parfait. Les familles japonaises (par exemple) qui ont peu de moyens ont de ce que j'ai entendu dire parfois beaucoup de mal à payer pour leurs enfants des uniformes dont les prix peuvent parfois se révéler très élevés. L'argument financier en prend un coup sévère (perso je suis plus "pour" par rapport à une philosophie globale de l'utilisation de l'uniforme dans un établissement scolaire et des effets que ça produit). Globalement, c'est mieux que le défilé de mode, mais ça resterait problématique donc. Il reste alors la blouse, mais là le souçis est esthétique: je peux comprendre qu'on soit réticent à porter un truc aussi moche aussi longtemps.
Au final, y a peut-être pas de réponses tranchées, même si je reste sur le fait que l'uniforme est probablement la solution la moins pire.
Le coût des uniformes est aussi un problème en Grande-Bretagne. Une amie m'expliquait que sa "jacket" coutaît 300 euros neuve (je précise, elle était dans une école normale) et que si tu n'as pas assez de sous ça se verra (selon l'état de ton uniforme). D'autant plus, que c'est une période où on grandit plutôt beaucoup alors forcément on doit changer d'uniforme...
Je lance un nouveau débat : que pensez-vous de l'expulsion de Leonarda (voir les news) ? J'ai l'impression que les médias ont traité ça comme un sujet exceptionnel alors que ça arrive tous les jours. Evidemment, une arrestation lors d'une sortie scolaire, ce n'était pas discret... Mais quand on voit les mensonges du père de famille et ses difficultés (et sa réticence) à s'intégrer, je me demande vraiment comment traiter cette affaire.
Bof c'est un épiphénomène. Pour moi le gros problème de cette arrestation c'est que ça s'est passé dans le cadre scolaire. Sinon, ça n'aurait pas fait broncher la moindre personne. Ca reste un poil dérangeant que ça se soit passé comme ça, mais après si toute la procédure à été respectée qu'est-ce qu'on peut ajouter de plus ?
Sur le fond... Tu l'as dis toi même. ça arrive tous les jours. J'ai un avis assez mitigé. Les enfants ne seraient pas d'origine kosovare et ils se retrouvent dans ce pays qui parle une langue qui ne connaitraient pas...
Après, malheureusement, la superficie du territoire français n'est pas extensible.
On ne peut pas continuer d'accueillir tout le monde... et c'est d'autant plus vrai quand les personnes ont des choses à se reprocher. Ce qui apparament serait le cas du Père.
C'est un sujet assez délicat car si le gouvernement acceptait ça, il passerait pour un mou du genou. la droite et beaucoup de français se réveilleraient en crillant au scandal, au manque de fermeté de la justice, etc... Mais là, le gouvernement ne l'a pas accepté et il passe pour un torionnaire...
En regardant les info à l'instant, la famille passe pour une victime.
On ne connaitra peut être jamais la véritable histoire de cette famille. Mais visiblement, le père a des choses à se reprocher.
François Hollande a tendue une main (une main maladroite, certe, mais une main quand même) à la jeune fille.
De suite, elle crie à l'injustice, que François Hollande ne fait pas bien son boulot.
Qu'il n'était pas question qu'on l'arrache de force à sa famille.
Non mais oh !
Déjà, on ne l'arrache pas à sa famille, mais on lui propose de continuer sa scolarité en France. Je peux comprendre son mécontentement, mais de là à critiquer vigoureusement et sans argument le pays qui l'a accueilli pendant plus de 4 ans...
Ensuite... mais pour qui elle se prend, cette gamine de 15 ans à insulter le Président qui lui tend une main, qui cherche une solution pour elle, qui n'aurait rien à se repprocher...
Et puis... serait-ce un appel à la haine anti gouvernement que j'aurai entendu ?
Un appel à augementer le nombre de manifestation pour ELLE ?
'Bref, comme je l'ai déjà dit, je comprend sa colère.
Mais je ne comprends pas pourquoi autant de bruit sur le sujet alors qu'il y a de la misère derrière chaque porte de maison/appart, et que ce n'est pas la 1ère expulsion.
Maintenant, moi non plus je ne connais pas le fond du dossier... je ne vois comme vous que ce que les médias veulent bien nous montrer.
Moi je pense que c'est une bonne chose, ça fait bouger un peu tout le schmilblik. Cependant, le problème que je vois moi c'est que la gamine paye les stupidités de son père par cette arrestation qui peut être ressentie comme humiliante (puisque c'est à l'école). ça a fait du bruit justement parce que c'était dans un endroit public, je rejoins l'avis de Captain. Mais ils auraient pu s'occuper d'elle autrement, faut l'avouer. Ceci dit, vu sa réaction je pense qu'au final ils ont bien fait.
Moi je trouve que c'est l'un des buzz les plus ridicules des dernières années et j'avoue que je commence à désespérer des gens quand je vois ce genre de phénomènes.
Bien sûr que ça arrive tout le temps, et c'est nécessaire, je sais qu'on vit en bisounours-démocratie (totalitaire) et qu'on ne manque jamais une occasion de nous faire culpabiliser d'être occidentaux, mais c'est ainsi et ce pays n'est pas devenu tel qu'il est du jour au lendemain. Le gouvernement en fait ici, il a rien fait de mal (bon à la limite pour le lieu, mais il semblerait qu'il était compliqué de faire autrement) jusqu'à ce qu'il se fasse étrangler par l'opinion, du coup comme ce sont des hommes politiques ils ont été obligés de proposer n'importe quoi. Après tout tant que ça passe pas pour de l'inaction hein! Hollande devait surtout se demander ce qu'il était en train de foutre vu la merde originelle dans laquelle il est déjà.
Bon, ça après, ça peut relever de l'opinion politique. Le plus gros problème de cette histoire, c'est pas l'histoire en elle-même mais ce qu'ont brodé les gens autour. On entends absolument n'importe quoi car des connards se sentent obligé de soutenir par principe (ça permet de briller en petite société) sans même vérifier ce qu'ils disent: ce serait une élève modèle (elle a été absente 21.5 demi-journée depuis la rentrée, ça lui faire quoi une moitié de présence?), parfaitement intégrée blablabla... bref, je dirais pas ce que je pense de la gamine personnellement (même si ce serait pas trop dans le bon sens) car je trouve pas que ça devrait entrer en ligne de compte de toute façon. D'une manière générale, j'ai remarqué qu'être dans le commode et dans le camp "des gentils" est devenue une telle obsession que dans beaucoup de sujets comme celui-là on trouve ce type de mécanismes.
Mais en fait ça c'est pas encore le pire, j'avais oublié, le pire c'est l'hypocrisie des gens derrière qui, au fond, n'en n'ont rien à branler. Tout pour le paraître: on se rappelle quand même tous que ce n'est pas la première fois qu'un gamin expulsé est médiatisé de la sorte. La première fois, on pourrait se dire que c'est juste que les gens prennent conscience et qu'ils sont des idéalistes (je parle de ceux qui critiquent l'expulsion elle-même, pas juste la manière dont elle a été menée). Sauf que non, une fois cette affaire finie, personne n'en aura rien à foutre des autres, jusqu'à la prochaine affaire qui egaiera le quotidien médiatique de la populace. Avec tout ça et d'autres choses, je finis par me demander si au moins 1% des gens qui se considèrent comme "gentils" le sont sincèrement, si la bontée sincère a fini par se faire complètement étrangler par la "volonté de paraitre bon", une simple question d'image de soi-même et des autres. On revient aux notions de politiquement correct et ce que ça engendre comme superficialité, et moi je dérive encore bien éloigné de mon sujet.
Enfin bref, ça parait pas vu le pavé mais cette affaire m'inspire rien en fait. C'est les gens qui sont encore et toujours inspirant, parfois pour le meilleur mais souvent pour le pire.
Je ne reviendrais que très brièvement sur l'aspect humain de l'histoire, à savoir trouver un meilleur horizon pour sa famille et ses proches, ce qui est naturel chez tout être vivant. Malheureusement, le monde étant ce qu'il est aujourd'hui et plus particulièrement chez les pays occidentaux frappés par la crise, le chômage et les dettes, accueillir des immigrés, légaux ou non ne ferait qu'accentuer l'asphyxie, ou parfois juste le sentiment d'asphyxie de chaque citoyen, d'autant que ces mêmes immigrés, souvent en proie aux même difficultés que les locaux, vivent de business pas très glorieux complètement illégaux parfois pour s'en sortir et ce, au détriment des locaux.
Ce qui fait que j'en viens à l'aspect médiatique de l'évènement.
Etant donné que la presse vit essentiellement du scoop et est traditionnellement (et de manière hypocrite) ancrée sur des valeurs de gauche, elle n'hésite jamais à hisser les protagonistes de banals faits divers en héros martyrs pour servir la cause "humaniste" des partis de gauche qui cherchent à redorer leur blason auprès des français.
Ce que je critique déjà en soi, ce sont les politicards, tels les membres influents d'EELV qui se permettent de la ramener, alors que leur crédibilité politique est déjà bien entamée au regard des précédents scandales (menaces de démission par ultimatum) d'une part et surtout parce qu'ils traitent d'un sujet, qui à priori, ne les concerne nullement (en effet, se mêler de la politique sécuritaire de Valls chez Duflot qui n'en branle pas une au gouvernement sur les questions du logement, c'est aussi fort que du roquefort).
Ensuite, la récupération politicienne de ces "martyrs", qui non content d'être restés sur le territoire français illégalement pendant plus de 4 ans (ils étaient déjà là bien avant: débarqués à Orléans, la famille vivait comme des clochards sous les ponts avant de rallier le Doubs et d'être pris en charge par une association pour entamer les démarches de reconnaissance au droit d'asile et les services municipaux de la ville), ont, en plus perçu pour plus de 30.000€ d'aides (12.000€ perçus régulièrement durant leur séjour, ajoutés au loyer, payé par les services sociaux de la ville d'accueil, les frais de subsistance en tout genre, ainsi que les primes de départ et du coût de rapatriment, soit plus de 18.000€) et menti sur leurs origines (la famille disposait de passeports italiens, détruits par le père afin d'appuyer sa demande d'asile de kosovar).
Une frange non-négligeable de politicards de gauche défend tout de même l'indéfendable! C'est à en tomber à la renverse! Nos propres gouvernants sont prêts à passer outre des lois très claires en matière d'expulsion juste pour respecter le segment marketing de leur éléctorat?
On rêve! Surtout quand les lycéens s'en mêlent! Ces petits cons qui croient peser dans la vie publique française et qui sont, de surcroît, encouragés par une personnalité, chef de file des sénateurs du groupe EELV?
Ces même petits branleurs qui s'achètent le dernier smartphone grâce au pognon de leurs parents et qui se le font tirer dans le métro par ces même personnes entrées illégalement en France et qu'ils soutiennent en manifestant?
Je voudrais partager ça avec vous, parce qu'en fait j'ai été choquée d'autant me retrouver dans ce texte. Pas tout, bien heureusement, mais beaucoup (trop) quand même. Vraiment, ça m'a fait un sacré choc.
Du coup je me suis posé la même question: les hommes, vous nos amis, savent-ils à quel point on subit? Et les femmes se sentent-elles toutes autant des espèces de proies?
PS: ce n'est pas un débat féministe hein. J'aime les hommes hein, et je sais qu'il y en a qui trouvent ça déplorable. Mais même ceux-là, je suis pas sûre qu'ils sachent jusqu'où ça peut aller. Donc voilà.
Je trouve l'article intéressant en ce qu'il pose bien le fait que la femme est socialement coincée dans son rôle dès le plus jeune âge, par un carcan de normes sociales bidon et d'usages qui ont la vie dure.
J'espère n'être pas le pire macho du monde, même si je suis pas le meilleur des hommes. Il m'arrive de dépasser les bornes et d'en être conscient, mais je n'imaginais pas, et ne pourrais jamais imaginer ce qu'une femme subit.
J'ai lu l'article, Brunh', et je comprends. Je tiens à clarifier un truc. Le sexisme vise peut être les filles, je ne peut pas prétendre comprendre ça, mais je comprends cette volonté de minimiser les choses.
Perso, je suis handicapé, je le sais depuis que j'ai 18 ans, mais ça a toujours été comme ça. A cause de ça, j'ai eu une enfance et une adolescence très compliquées. Je me suis construit une carapace, pour me blinder contre ça. Ça va mieux maintenant, mais la carapace est toujours là. Je ne parle pas facilement de mes problèmes aux gens. Même ma famille ne sait pas grand chose de ce que je garde en moi (et pourtant dieu sait que j'aime ma famille, Illapa vous le confirmera)
Alors oui, je ne subis pas de sexisme, je ne peux même pas prétendre subir de réflexions particulières vu que mes handicaps ne sont pas visibles, mais il y a des actes et des paroles, qui, indirectement, me font mal.
En effet, il y a des chose dont je n'était pas au courant. Article vraiment intéressant et les choses qui y sont dite sont l'air véridique. Merci Brunh^^
Pareil je suis d'accord, et pour ne pas cacher, on va dire que j'ai subit à peu près la même chose (harcellement, des filles qui on profité de moi, et j'en passes... (je préfère pas détailler)) Je suis bien d'accord que c''est très difficille, comme j'ai pu voir c'était écrit que vous sourriez alors que vous serrez les dents, j'ai eu exactement eu la même chose (plusieurs fois). C'est vraiment quelque chose d'horrible, on nous à rien demander pour subir ce genres de choses, on veut tout simplement vivre paisiblement...
Une chose que je voulais ajouter, il n'y a pas que les filles qui subissent ce genre de choses (bon c'est plus vous en géréral et j'en suis désolé ) il y a nous aussi les garçons... Et comme c'était écrit on en parle pas, c'est normal on va pas faire revivre de mauvais souvenir. En ce qui me concerne (parce que peut être certains ce demande ce que j'ai vécu) je préfère pas en parler pour deux raisons : parce qu'il y a des personnes qui son sûrement sensible je penses à eux, et comme je l'ai dit plus haut j'ai pas envie de repenser à ces mauvais moments... rien le fait d'en parler j'en tremble...
En gros et maleureusement lorsque ça nous tombe dessus, et bien faut faire avec, il faut combattre ces mauvais souvenirs, et si ça continu... je sais pas quoi dire
Rajout: j'ai oublié de préciser que c'est pour ça que (pour l'instant et malgré mon âge) je suis célibataire. Pourquoi ? Parce que j'ai la phobie des femmes... je plaisante pas ça existe, ça s'appel gynéphobie, voilà...
La perversité, le manque d'éducation (de respect). Le manque d'empathie. La frustration. L'égoïsme (l'égo, la fierté). Tout ça engendre la connerie masculine.
Le laxisme grandissant de notre société n'a fait qu'assombrir la liberté des femmes et l’image qu’elles ont. Les hommes ne s'imaginent pas des conséquences, ils ne culpabilisent pas, ne réfléchissent pas, si ce n'est dans le seul but de se valoriser eux-mêmes à travers ; une blague, une reconnaissance, un regard, un échange qu’importe la teneur des propos.
Après oui, le sexisme ordinaire devrait davantage être mis sous nos yeux, que ce soit dans nos médias ou dans des annonces préventives. Comme ils le font pour les 5 fruits et légumes par jour par exemple, c'est con mais ça reste. C’est un des grands sujet tabou, comme la violence physique pour les conjointes. La société n’en parle pas suffisament...
Par contre ouais, je suis d'accord. Le sexisme ordinaire, on en parle trop peu. Et pourtant ça existe. Je m'efforce d'y faire le plus attention possible et d'y sensibiliser mes connaissances mais ça reste bien ancré, hélas.
Cleska, justement, c'est véridique, c'est le plus choquant. Véridique et répandu donc...
Mais comme le dit Boum, je sais bien que ça marche dans les deux sens, comme pour tout. C'est juste qu'en effet pas mal de gens n'y sont pas sensibilisés, croient qu'on exagère, ne savent vraiment pas ce que ça peut être d'avoir peur de simplement marcher dans la rue même en plein jour.
Par contre Boum vraiment deux choses: en parler quand on l'a vécu, et non pas pour en rire ou s'en moquer, ça ne fait pas mal aux autres qui peuvent l'avoir vécu. Ils n'auront que de l'empathie pour toi. Certains pourront peut-être même se dire "finalement pour moi c'était pas si pire". D'autres au contraire auront envie d'entamer un débat "à ton avis, c'est telle ou telle situation qui est la pire? Moi j'arrive pas à savoir".
Ensuite, surtout, surtout, surtout, ne limite pas ta vie. C'est dur à faire, mais faut pas se priver de se qu'on pourrait souhaiter. Faut pas croire que tu revivras la même chose (haha, je ris jaune intérieurement parce que je suis vraiment mal placée pour parler), faut pas décalquer ton vécu sur ton futur... Bref, plein de bonnes idées mais tellement difficiles à mettre en pratique. Mais d'expérience, tu ne peux que te rendre profondément malheureux en te privant des bonheurs que tu souhaite au fond de toi. Et c'est bien dommage d'en arriver là.
Edo: ce que tu dis est exactement ce que je pense avec du recul. Se valoriser... Pourquoi toujours avilir quelqu'un pour se sentir plus fort? Je ne comprends pas cette mentalité. On ne peut même pas dire que c'est bestial, parce que là c'est avilir avec la psychologie, il n'y a pas que l'acte, c'est un ensemble. Quend tu vois qu'un homme qui te maltraite peut réussir à te faire culpabiliser, à te faire penser que c'est ta faute parce que tu ne l'as pas frappé pour le repousser... C'est purement psychologique. Je comprends pas. Je comprends toujours pas.
Je suis tout à fait d'accord avec toi brunhild, chaque jour je fais tout pour vaincre cette phobie que j'ai. Pour preuve il y a pas tellement de cela j'ai fais la connaissance d'une personne (une fille) qui je m'entend bien. Et comme tu dis il faut pas que je me prive de certaine chose, de bonheur que je voudrai découvrir, comme par exemple une relation amoureuse...
bon après je vais arrêter de parler de moi, c'est vrai aussi tu as surtout raison pour ce point que des personnes on vécu là même chose ou voire pire... Je suis désolé si j'ai eu un comportement égoïste en parlant de moi, gomen (s'incline)
Non, tu n'as pas du tout eu un comportement égoïste, rassure-toi Je crois qu'ici on a tous remarqué pour cette demoiselle d'ailleurs, et on te soutient va!
Alors je ne suis pas la personne la plus concernée par ça mais j'ai lu tellement de choses à ce sujet que j'ai une idée assez globale de la chose. Par contre c'est un sujet très vaste et qui demande en effet une grande empathie tout en restant objectif... pas simple !
Les questions de base :
- Les hommes savent-ils à quel point on subit ? Certains oui, d'autres non. C'est une question d'éducation et de milieu social. Là où j'ai grandit c'est assez huppé et il y a moins ce genre de problèmes. Mais il suffit d'aller à 10km de là et c'est l'enfer pour les femmes. On voit à présent beaucoup de blogs et de témoignages qui dénoncent la violence faite aux femmes et c'est une bonne chose. Paye ta shnek, les divers articles de Madmoizelle etc.. J'en ai lu des dizaines et à chaque fois je lis un cri du coeur et non une vrai étude et c'est ça qui est dommage. On a un ministère du droit des femmes qui est aussi efficace que le reste du gouvernement MAIS c'est déjà ça de fait (bon si ça avait été un "ministère de l'égalité des sexes" ça aurait été mieux mais je reviendrai dessus).
Bref tout ça pour dire qu'il y a de plus en plus de communication autour de ce phénomène, et c'est une bonne chose. De plus en plus d'hommes sont au courant, mais hélas je pense que ce sont ceux qui sont les moins concernés qui sont au courant.
- Et les femmes se sentent-elles toutes autant des espèces de proies ? De ce que j'ai lu, la réponse est non. Là encore c'est une question d'éducation et de milieu. Je lis souvent les commentaires de ce genre d'articles et beaucoup de femmes trouvent cela exagéré. Chacun a vécu des expériences (et des difficultés/souffrances) différentes...
Dommage, senki, je trouvais tes propos intéressants.
Personnellement, en tant que femme, je n'avais pas consciente de la présence constante des faits, jusqu'à il y a un peu plus d'un an. Pourquoi? car ma soeur m'as plus sensibiliser, m'as fait comprendre, que j'avais le droit de dire que certaines choses/situations n'était pas normal. Et je pense que c'est important, il est vrai qu'on a tendance à minimiser, à sourire pour cacher le malaise/mal être, car au fond on se dit que ça ne changera pas quoi qu'on fasse.
J'ai aussi pris conscience d'avoir pris certains automatismes, comme éviter de sortir la nuit, garder mon portable chargé en permanence, dans le train ne pas être seule dans le wagon, me rapprocher d'autres femmes etc etc... C'est même pas que je me considére comme une cible, car j'ai clairement pas un physique agréable, mais juste des sortes d'automatismes que j'ai adopté au fur et à mesure, car je préfére éviter au maximum les ennuis.
Je pense qu'il est important de partager notre vécue, car ça permets de montrer, que oui beaucoup de femmes subissent ça, mais des hommes aussi, et internet avec la joie de l'anonymat, nous permet de plus librement en parler, de nous protéger derrière ça, car quant on dévoile certains faits, on se sent effroyablement vulnérables, faibles voire fautifs, alors avoir une espèce de barriére comme l'anonymat, permet de mieux nous livrer. Bref tout ça pour dire, que je trouve qu'internet joue un véritable rôle pour éveiller les consciences de tous, vus qu'on est plus libre de parler. Il n'y a qu'avoir le tumblr du http://projetcrocodiles.tumblr.com/
.
Bon internet améne aussi des harcélements bien dégueulasses, et des propos parfois bien gênants. Il n'y a qu'avoir le nombre de bannis quand une fille joue/commente une run de l'AGDQ, pour se rendre compte, que beaucoup ont du chemin à faire, pour que tout se passe bien.
Et pour rester dans le théme du stream et du jeux vidéo aussi, j'ai énormément de mal avec la surutilisation du mot viol, que certains banalisent sans s'en rendre compte. Autant certaines personnes à qui ont fait la remarque, accepte ça très gentillement et font l'effort d'essayer de ne plus l'utiliser, d'autres en ont rien à faire. Et quand je vois, des personnes très régardées (genre JDG), bah je trouve que ça aide pas trop à réduire le sexisme ordinaire.
Et je te comprends krysta par rapport au stream, faut faire attention à ce que l'on dit !! (bon certains vont pas apprécier) mais faut penser qu'il y a des personnes plus sensibles que d'autres... on est pas tous pareil, on est tous différents. Ensuite bien sûr ils font attention tout de même
La partie manquante du post de Senki.Ce qui m'embêtait là-dedans était l'accentuation du féminisme, qui n'était pas le sujet ici, même si ça reste un sujet important. Le féminisme est un sujet infinit qui aurait écrasé le premier.
J'ai pas demandé cette censure alors voilà :
"Après pour répondre à d'autres questions et rebondir sur ce que disent les autres palaciens :
- Le réflexe des hommes, c'est dire "oui mais tous les hommes ne sont pas comme ça, j'en suis l'exemple vivant" Bien sûr, et heureusement, tout le monde n'est pas comme ça (surtout c'est choupi palaciens :D). Le souci de ces articles et blogs, c'est que ça tourne vite à l'extrémisme. Par exemple le titre de l'article de Brunhild :"Ce que l'on fait toutes et que les hommes ne font pas". Une double exagération, mais qui est souvent considérée comme normale par les auteurs. Autre exemple : celui de Crêpe Georgette qui a proposé un jour une charte demandant aux hommes de changer de trottoir quand il suit une femme seule dans la rue la nuit, pour ne pas l'effrayer. Une proposition qui selon moi n'arrangera pas le problème (au contraire, c'est prétendre que tous les hommes sont coupables par défaut) mais qui démontre à quel point la situation est grave.
- Le réflexe des hommes, c'est dire "oui mais nous aussi on subit" Oui c'est vrai, mais pas autant et/ou pas de la même manière. Pour la plupart des féministes, l'homme c'est l'oppresseur, la source du patriarcat, le symbole d'une liberté entravée... Chacun y va de son expérience, car la vie n'est rose pour personne. Il y a des choses chiffrables et d'autres non : le salaire est inférieur pour les femmes, c'est chiffré (ça aussi, ça nécessiterait un débat à part entière). Les femmes sont plus souvent violées que les hommes et les hommes sont plus souvent violeurs que les femmes (source). La grandes majorité des personnes emprisonnées sont des hommes et la plupart des hauts dirigeants sont aussi des hommes.
Alors pourquoi les hommes disent "moi aussi je subit" (ce que les féministes appellent avec dégoût les "male tears") ? Parce que le combat "hommes/femmes" est une erreur : une toute petite minorité d'hommes est la cause de tous ces problèmes. La plupart sont neutres, avec leurs défauts mais leurs qualités. La plupart ont subi de la part d'hommes mais aussi de femmes et la plupart se sentent visés (à juste titre) quand on mélange les hommes avec les délinquants/violeurs/etc.. Un nouveau mot pour les désigner ne serait pas un luxe !
Pas grand chose à ajouter si ce n'est une vision que j'ai du monde en ce moment : Je trouve que la base socialo-culturelle sur laquelle le monde tourne autour de moi totalement pourrie. La culture globale est une espèce de descendance batarde homophobe, sexiste et étroitement inséré dans l'esprit des gens comme LEUR norme culturelle.
Quand je sors dans la rue je ne vois qu'un mauvais tableau où il y a un sexe qui ne peut sortir en plein jour sans avoir le visage plein de maquillage et les sourcils épilés, une asymétrie somme toute gerbante et d'un mauvais gout certain car induite par cette espèce de norme acceptée par tous pour désigner "ce qui doit être" ou "ce qui est beau". Pour moi ce n'est pas tant une histoire de sexisme mais de norme et d'avoir défini ce qui par, par essence même, est subjectif, ce que l'on trouve beau ou laid, par une norme objective. Duquel découle UNE beauté sexualisé (hétérosexuelle) fatalisant cette asymétrie en un lieu commun habituel et accepté par la plupart.
Quand Krysta tu dis "j'ai clairement pas un physique agréable" pour moi ça fait partie intégrante du truc. On amalgame des normes dicté par la publicité (bah oui plus tu rentre dans les normes plus tu touches de publique plus tu vends) et qui conforte UNE idée de ce qui doit être.
Après le fait que les femmes sont plus faibles que les hommes c'est un déterminant naturel, à une époque t'était moins fort tu fermais ta bouche parce que bah loi de la jungle. Maintenant on pourrait penser qu'on évolues dans un monde social cérébrale plutôt que musculaire, ce n'est pas le cas, la preuve étant faîte de la situation actuelle de conditionnement dans lequel nous sommes presque tous.
[ Des idées en vrac désolé si c'est peu clair j'ai plus l'habitude d'écrire ]
C'est un sujet qui me tient à coeur. Faut savoir que j'ai plusieurs handicaps, physiques comme mentaux. Et que je traverse une période de dépression, même si je me bats le plus possible contre.
Et ce que cet article dénonce, je le vois souvent, moi. Les gens ont tendance à sous estimer la santé mentale, ils ne comprennent pas que ça peut ruiner la vie d'une personne plus que le physique. Combien de fois on m'a fait des réflexions du genre "c'est dans ta tête, bouge toi !"
A chaque fois, j'ai envie de répondre "bien sûr que c'est dans ma tête, gros con ! C'est pas que je veux pas me bouger, c'est que je PEUX tout simplement pas !"
Etant en couple avec une jeune fille délicieuse et qu'on a pensé attente de dépréssion pendant des années, je ne peux que compatir à tes soucis. Avant de la rencontrer j'étais pas tellement mieux que les gens décrits dans l'article (bon un poil plus compatissant, mais par contre j'y comprenait rien.)
Maintenant j'ai vu à quoi ma fiancée était et est toujours confrontée et ça me donne envie de gueuler comme un putois. J'ai bien dit qu'on a pensé que ma copine était atteinte de dépression. Il a fallu attendre 5 ans, des tentatives de suicides, plusieurs hospitalisations en HP plus dommageables qu'aidantes par ailleurs, pour qu'enfin un psychiatre trouve qu'elle était "simplement" une précoce non détectée, et non traitée. Le changement ? Ben c'est qu'elle peut vivre normalement maintenant hein, et moi aussi par extension. J'en ai tellement entendu des gens lui dire tout comme à Wolves "mais c'est que dans ta tête, c'est rien, bouge ton cul et tout". Ben non ça marche pas comme ça ! Bref il faut de plus en plus faire en sorte que la santé mentale prenne sa place dans le paysage médical standard. Car mine de rien c'est souvent décrié par les professionnels aussi.
En résumé mon expérience fait que je comprends Wolv' et que je partage son point de vue.
Ben derrière une maladie mentale, il y a une défaillance physique. Il ne faut juste pas confondre déprime et dépression par exemple. Après pour ceux qui ne sont pas convaincus, je les invite à regarder ça (j'ignore si c'est HS mais ça pare l'argument "c'est dans ta tête, bouge toi !"). Ames sensibles s'abstenir, mais la partie à 7mn07 devrait être vue par tout ceux qui ne comprennent pas ce qu'on peut ressentir.
Personnellement je ne conçois pas qu'on puisse dire à quelqu'un c'est ta faute si tu t'en sort pas, tu veut pas t'en sortir. C'est souvent des personnes qui ne les connaissent pas, qui ont tendances à croire que tout est simple et que tout le monde est fort mentalement.
Je pense aussi que quand ça reléve de la santé physique c'est plus facile à prendre en compte car souvent visible, quand ça survient au niveau émotionnel/mental, c'est plus difficile de s'en rendre compte et de le garder à l'esprit. Maisje pense qu'à l'heure actuelle on souffre de plus en plus mentalement parlant, la dépression est de plus en plus présente et ça serait cool qu'un jour, les gens arrêtent de faire culpabiliser ceux qui se sentent mal, en leur sortant tout et n'importe quoi.(La numéro 6 j'ai tellement l'impression de l'avoir vécue.)
C'est pas contre toi, je sais que tu pensais pas a mal mais ...je la supporte pas. J'ai vu un truc qui me rappelle trop moi, car oui je souffre d'une des maladies citées dedans.
Plussoi krysta, dans mon entourrage je connais pas mal de personnes qui on des problèmes mentaux, dont ma mère et moi malheureusement (qui son minime, du coup je fais fasse avec et de même pour ma mère). Certains - que je connais trés bien - n'en avait pas auparavant, et bien mainenant ils en ont eu...
@wolvesrealm: J'espère que c'est pas si grave pour toi wolvesrealm et à ta fiancée. Du coup je voulais te souhaiter bon courage à toi et à ta fiancée pour lutter contre vos maladies... vous allez peut être dire: ça peut être simple à dire comme ça, mais en applicant c'est dure... et bien désolé, je suis pas un bon parleur à ce niveau, mais l'attention est là.
d'ailleurs merci cxaptain, je suis d'accord avec toi. Les maladies mentales sont sous estimées même par le corps médical, et pourtant dieu sait qu'un burn out peut faire des degats
En fait moi y'a un truc qui m'embête profondément là-dedans. Un exemple concret: il y a un garçon qui prend de temps en temps le même bus que moi, et j'ai vu qu'il avait un "problème" (je ne sais pas quoi, je sais que c'est mental, il a l'air d'avoir un comportement obsessionnel qu'il cherche à refréner mais voilà). Et mon gros souci le voilà: je l'ai vu, je sais qu'il y a un truc. Mais est-ce que je dois lui en parler? Est-ce que je peux vraiment tenter une approche? -> Est-ce qu'il ne risque pas de mal le prendre, d'avoir l'impression que c'est de la pitié?
Alors ben du coup je fais rien et je dis rien. Mais du coin de l'oeil je surveille. Je surveille qu'il ne tombe pas quand il accroche son sac à un accoudoir, je surveille qu'il ne perde pas sa carte de bus quand il s'asseoit sur un siège, je surveille que la lycéenne qu'il regarde discrètement ne se moque pas de lui. Et s'il se passait un truc, j'agirais. Mais tant qu'il ne se passe rien, ben il ne sait même pas que je fais attention à lui.
Dans ma tête je me dis qu'il est seul et ça me fait de la peine, mais en même temps je suis honnête: je sais déjà pas quoi dire à quelqu'un qui n'a pas de particularité, alors à quelqu'un qui pourrait réagir de n'importe quelle manière c'est encore pire !
Vous relèverez deux choses dans mes paroles: chez lui ça se voit, même s'il tente de le cacher; et il est possible que certaines personnes se moquent de lui (en fait c'est un peu l'impression que j'ai eue mais je suis pas certaine). Pour autant, la réaction à avoir, ben je la trouve pas, et je suis probablement pas la seule. Même si je me suis jamais dit "c'est dans sa tête" (tout comme je ne me le suis jamais dit pour une amie de mon frère hospitalisée pour dépression elle aussi), ça ne me dit pas pour autant ce que je pourrais faire ou dire pour le soutenir.
EDIT: j'ai été trop lente, désolée pour la répétition Boum.
Bah, Brunh' ...j'imagine que ca doit pas être facile a appréhender. A ta place, je tenterais une approche. Mais j'ai le contact facile et suis assez sociable moi. Je comprendrais que tu le fasses pas
Et je pense pas qu'il t'en voudrait si tu lui disais. Pour la plupart des gens dans ce cas, avoir l'attention sincère d'une personne est salvateur (je le sais, c'est mon cas). Apres, a toi de voir
Je suis du meme avis que Kelhan. Ayant toujours été anti marque (ou du moins je m'en foutais si ma mere m'en achetais, ca ne me faisais ni chaud ni froid), je pense que les vetement doivent etre vu comme un moyen de se protéger du froid et non comme un critére de selection sociale. avec l'uniforme, on eviterais ce genre de discrimination. D'un autre coté, si j'avais été a l'ecoe et qu'on m'aurais obligé a mettre un uniforme, ça m'aurais un peu gaver sachant que j'aime avoir le choix dans ce que je fais. je suis donc Plus pour que contre mais ça merite reflexion.
Pour et contre à la fois. Du même avis que Kelhan, j'ai d'ailleurs subi les même moqueries puisque je portais assez souvent des vêtements que les cousins/cousines ou mon frère avaient portés avant moi (oui oui, même des vêtements de garçon. En même temps un sweat c'est pareil que ce soit pour un garçon ou une fille).
Cependant je me souviens de l'époque où j'ai commencé à grandir et à affirmer mes choix auprès de mes proches. Et le tenue vestimentaire joue beaucoup pour s'affirmer je trouve. Si on m'avait empêchée de passer par là, je serais encore longtemps resté une gamine que ses parents "dirigent", outre certains détails autres qui m'ont obligée à mûrir un peu vite. Mine de rien, le choix vestimentaire est une sorte d'émancipation.
Après, pourquoi pas l'imposer à l'école et au collège puis n'imposer que des limites une fois arrivé au lycée? ça pourrait être un compromis.
Le souci c'est que les lmites sont déjà imposées, mais trop floues pour être applicable. Et les rendre plus précises ferait passer ça pour un dictat (ce qui ne serait dans un sens). Comment écrire de telles normes ? Il y aura toujours des personnes qui chercheront à contourner les règles. Je me rappelle avoir eu à traiter ce débat il y a longtemps, beaucoup ne voulaient pas de l'uniforme pour conserver leur liberté d'expression. C'est vrai que lors de l'adolescence on veut s'affirmer et se forger une personnalité hors des normes imposées par tout ce qui nous entoure. Du coup beaucoup veulent repousser un maximum les limites, d'où les excès.
@Brunhild : Ah oui, porter les vêtements des cousins et grands frère, j'ai fait aussi XDAujourd'hui, ça ne viendrait pas (enfin il me semble) à l'idée de faire porter des vêtements d'un grand frère à la petite soeure.
D'une soeur à une soeur, encore, ça passerait...
D'ailleurs, à t-on déjà vu un garçon porter les chemisiers à fleurs des grandes soeurs ?
Non en effet, passer du féminin à un garçon ça ne s'est jamais vu. Mais je pense que c'est parce que les vêtements mixtes font à la base plus masculin qu'on se permet de passer du masculin à des filles. ça interpelle moins du coup. Même si parfois les choix sont... spéciaux...
Senki: les limites sont imposées en effet, mais elles sont les mêmes du début à la fin de la scolarité. Alors qu'en commençant par du strict et en relâchant un peu plus tard, les gamins apprendraient peut-être mieux. C'est de toute manière de cette façon qu'on éduque en général: au début on fait attention à la moindre chose et puis au fur et à mesure on est plus laxiste, parce que la première phase d'apprentissage a permis de se rendre compte de certaines choses fondamentales.
C'est intéressant ce post
Moi je dirais contre. Déjà une société où les gens sont tous habillés pareil, ça fait peur. Voilà pourquoi j'ai toujours regardé les scouts de travers.
Ensuite si c'est pour éviter les moqueries, moi je trouve qu'elles sont un très bon exercice de préparation à la vie, car à l'âge adulte ça sera exactement pareil, avec un poil plus d'hypocrisie ... vous savez les entreprises sont d'autres formes de cours d'école. Et puis c'est la même chose que de dire que les religions provoquent des guerres. Si tu supprimes les religions, les gens trouveront toujours d'autres pretextes pour se faire la guerre. Bé là c'est pareil, si c'est pas les vêtements, ça sera la taille, la couleur de peaux, les cheveux ... "quoi t'as pas de scoliose, mais t'es trop ringard" On ne va pas éliminer toutes formes de différence quand même.
Dernier point au sujet des limites, il faut en fixer certes si on veut garantir un vivre ensemble cohérent. Par contre, quelles qu'elles soient, elles n'ont pas besoin d'être les mêmes d'un établissement à un autre. Y'a des gens compétents dont c'est le job de fixer ces règles (directeurs, CPE, conseil des parents d'élèves ...), pas besoin de créer une loi pour uniformiser la question du on peut ou on ne peut pas sur l'ensemble du territoire.
Un bon apprentissage? Hum, si on veut, mais ça peut être traumatisant. Les enfants sont vraiment méchants tu sais. J'ai vu un jour un gamin qui s'est fait attaquer à la sauce tomate parce qu'il avait un T-Shirt blanc alors que la mode était au bariolé... Qui doit vraiment apprendre quelque chose? Et puis celui qui est catalogué l'est toute sa scolarité dans l'établissement, alors si on peut l'éviter...
Concernant les limites qui n'ont pas besoin d'être les mêmes partout, il y a aussi un bémol. Moi j'étais dans un collège public en perpétuelle guerre avec le collège privé d'à côté (guerre dont je me foutais complètement et j'ai jamais vraiment compris la raison de son existence, surtout que c'étaient que les gamins qui se battaient, les adultes n'en avaient rien à cirer, et les histoires de sous des parents ça regarde pas les gamins). Donc s'il y a des différences vestimentaires imposées entre ces deux collèges, la guerre en question ne pourra que s'amplifier. Mais ce n'est que mon point de vue. Par contre des différences selon le niveau de l'école (primaire, collège...) oui pourquoi pas.
Un bon apprentissage ?
Hum... j'ai appris quoi... voyons voyons voyons...
J'ai appris que si tu ne portes pas de marque, que si tu n'es pas riche, tu es de la merde, que tu ne pouras jamais t'intégrer dans la société. Voilà ce que ça m'a appris. A l'époque.
Sauf qu'ici ça n'a strictement rien à voir. On ne te demande pas de t'habiller en permanence, le jour la nuit le we en uniforme (qui est de toute façon différent pour chaque établissement), on te demande de le porter le temps que tu viennes à cet établissement (=règles) appelé école. Et au passage, dans pas mal de pays on voit que les étudiants personnalisent malgré tout leurs uniformes et la façon de la porter si ils le veulent vraiment.
Loin de ces petits principes sans trop de justification, la réalité c'est que l'école est devenu le théâtre ridicule d'un défilé de mode permanent. Toutes ces conneries d'affirmation de l'identité au travers des vêtements c'est de la branlette pour personnes qui s'ennuient beaucoup et cherchent à se rebeller contre quelque chose pris au hasard. Ils affirmeront leur identité au travers de leur image si ils veulent ailleurs.
Sans ça la discrimination se ferait ailleurs? ben au moins ce serait plus sur quelque chose basé sur l'argent, ce serait déjà pas mal. Et ça fait toujours une discrimination de moins: ta théorie sur le besoin humain de se créer des fractures et des conflits est une réalité, mais la mesure de ces conflits elle dépend très largement du contexte dans lequel ils apparaissent. Je préfère laisser les allumettes s'allumer sans essence autour.
Bon tout ça, c'est le truc que j'aimerais dire en m'arrêtant là. Mais y a une autre réalité: l'uniforme c'est loin d'être parfait. Les familles japonaises (par exemple) qui ont peu de moyens ont de ce que j'ai entendu dire parfois beaucoup de mal à payer pour leurs enfants des uniformes dont les prix peuvent parfois se révéler très élevés. L'argument financier en prend un coup sévère (perso je suis plus "pour" par rapport à une philosophie globale de l'utilisation de l'uniforme dans un établissement scolaire et des effets que ça produit). Globalement, c'est mieux que le défilé de mode, mais ça resterait problématique donc. Il reste alors la blouse, mais là le souçis est esthétique: je peux comprendre qu'on soit réticent à porter un truc aussi moche aussi longtemps.
Au final, y a peut-être pas de réponses tranchées, même si je reste sur le fait que l'uniforme est probablement la solution la moins pire.
Le coût des uniformes est aussi un problème en Grande-Bretagne. Une amie m'expliquait que sa "jacket" coutaît 300 euros neuve (je précise, elle était dans une école normale) et que si tu n'as pas assez de sous ça se verra (selon l'état de ton uniforme). D'autant plus, que c'est une période où on grandit plutôt beaucoup alors forcément on doit changer d'uniforme...
xenofab je t'aime.
@Nuu : oui, c'est pas faux...
Je lance un nouveau débat : que pensez-vous de l'expulsion de Leonarda (voir les news) ? J'ai l'impression que les médias ont traité ça comme un sujet exceptionnel alors que ça arrive tous les jours. Evidemment, une arrestation lors d'une sortie scolaire, ce n'était pas discret... Mais quand on voit les mensonges du père de famille et ses difficultés (et sa réticence) à s'intégrer, je me demande vraiment comment traiter cette affaire.
Bof c'est un épiphénomène. Pour moi le gros problème de cette arrestation c'est que ça s'est passé dans le cadre scolaire. Sinon, ça n'aurait pas fait broncher la moindre personne. Ca reste un poil dérangeant que ça se soit passé comme ça, mais après si toute la procédure à été respectée qu'est-ce qu'on peut ajouter de plus ?
Sur la forme, je trouve que c'est plutôt limite.
Sur le fond... Tu l'as dis toi même. ça arrive tous les jours. J'ai un avis assez mitigé. Les enfants ne seraient pas d'origine kosovare et ils se retrouvent dans ce pays qui parle une langue qui ne connaitraient pas...
Après, malheureusement, la superficie du territoire français n'est pas extensible.
On ne peut pas continuer d'accueillir tout le monde... et c'est d'autant plus vrai quand les personnes ont des choses à se reprocher. Ce qui apparament serait le cas du Père.
C'est un sujet assez délicat car si le gouvernement acceptait ça, il passerait pour un mou du genou. la droite et beaucoup de français se réveilleraient en crillant au scandal, au manque de fermeté de la justice, etc... Mais là, le gouvernement ne l'a pas accepté et il passe pour un torionnaire...
En regardant les info à l'instant, la famille passe pour une victime.
On ne connaitra peut être jamais la véritable histoire de cette famille. Mais visiblement, le père a des choses à se reprocher.
François Hollande a tendue une main (une main maladroite, certe, mais une main quand même) à la jeune fille.
De suite, elle crie à l'injustice, que François Hollande ne fait pas bien son boulot.
Qu'il n'était pas question qu'on l'arrache de force à sa famille.
Non mais oh !
Déjà, on ne l'arrache pas à sa famille, mais on lui propose de continuer sa scolarité en France. Je peux comprendre son mécontentement, mais de là à critiquer vigoureusement et sans argument le pays qui l'a accueilli pendant plus de 4 ans...
Ensuite... mais pour qui elle se prend, cette gamine de 15 ans à insulter le Président qui lui tend une main, qui cherche une solution pour elle, qui n'aurait rien à se repprocher...
Et puis... serait-ce un appel à la haine anti gouvernement que j'aurai entendu ?
Un appel à augementer le nombre de manifestation pour ELLE ?
'Bref, comme je l'ai déjà dit, je comprend sa colère.
Mais je ne comprends pas pourquoi autant de bruit sur le sujet alors qu'il y a de la misère derrière chaque porte de maison/appart, et que ce n'est pas la 1ère expulsion.
Maintenant, moi non plus je ne connais pas le fond du dossier... je ne vois comme vous que ce que les médias veulent bien nous montrer.
Moi je pense que c'est une bonne chose, ça fait bouger un peu tout le schmilblik. Cependant, le problème que je vois moi c'est que la gamine paye les stupidités de son père par cette arrestation qui peut être ressentie comme humiliante (puisque c'est à l'école). ça a fait du bruit justement parce que c'était dans un endroit public, je rejoins l'avis de Captain. Mais ils auraient pu s'occuper d'elle autrement, faut l'avouer. Ceci dit, vu sa réaction je pense qu'au final ils ont bien fait.
Moi je trouve que c'est l'un des buzz les plus ridicules des dernières années et j'avoue que je commence à désespérer des gens quand je vois ce genre de phénomènes.
Bien sûr que ça arrive tout le temps, et c'est nécessaire, je sais qu'on vit en bisounours-démocratie (totalitaire) et qu'on ne manque jamais une occasion de nous faire culpabiliser d'être occidentaux, mais c'est ainsi et ce pays n'est pas devenu tel qu'il est du jour au lendemain. Le gouvernement en fait ici, il a rien fait de mal (bon à la limite pour le lieu, mais il semblerait qu'il était compliqué de faire autrement) jusqu'à ce qu'il se fasse étrangler par l'opinion, du coup comme ce sont des hommes politiques ils ont été obligés de proposer n'importe quoi. Après tout tant que ça passe pas pour de l'inaction hein! Hollande devait surtout se demander ce qu'il était en train de foutre vu la merde originelle dans laquelle il est déjà.
Bon, ça après, ça peut relever de l'opinion politique. Le plus gros problème de cette histoire, c'est pas l'histoire en elle-même mais ce qu'ont brodé les gens autour. On entends absolument n'importe quoi car des connards se sentent obligé de soutenir par principe (ça permet de briller en petite société) sans même vérifier ce qu'ils disent: ce serait une élève modèle (elle a été absente 21.5 demi-journée depuis la rentrée, ça lui faire quoi une moitié de présence?), parfaitement intégrée blablabla... bref, je dirais pas ce que je pense de la gamine personnellement (même si ce serait pas trop dans le bon sens) car je trouve pas que ça devrait entrer en ligne de compte de toute façon. D'une manière générale, j'ai remarqué qu'être dans le commode et dans le camp "des gentils" est devenue une telle obsession que dans beaucoup de sujets comme celui-là on trouve ce type de mécanismes.
Mais en fait ça c'est pas encore le pire, j'avais oublié, le pire c'est l'hypocrisie des gens derrière qui, au fond, n'en n'ont rien à branler. Tout pour le paraître: on se rappelle quand même tous que ce n'est pas la première fois qu'un gamin expulsé est médiatisé de la sorte. La première fois, on pourrait se dire que c'est juste que les gens prennent conscience et qu'ils sont des idéalistes (je parle de ceux qui critiquent l'expulsion elle-même, pas juste la manière dont elle a été menée). Sauf que non, une fois cette affaire finie, personne n'en aura rien à foutre des autres, jusqu'à la prochaine affaire qui egaiera le quotidien médiatique de la populace. Avec tout ça et d'autres choses, je finis par me demander si au moins 1% des gens qui se considèrent comme "gentils" le sont sincèrement, si la bontée sincère a fini par se faire complètement étrangler par la "volonté de paraitre bon", une simple question d'image de soi-même et des autres. On revient aux notions de politiquement correct et ce que ça engendre comme superficialité, et moi je dérive encore bien éloigné de mon sujet.
Enfin bref, ça parait pas vu le pavé mais cette affaire m'inspire rien en fait. C'est les gens qui sont encore et toujours inspirant, parfois pour le meilleur mais souvent pour le pire.
+1 Brunhild
+1 xeno
Et que dire des médias... qui se frottent les mimines parce qu'ils ont trouvé un sujet qui fait du bruit...
Surtout qu'ils dirigent le bruit comme ils le souhaitent!
Dommage que tu aies perdu ton titre de philosophe xeno, tu l'es toujours autant, et toujours aussi justement.
Je rejoins ce qui a été dit plus tôt sur l'idée du "J'en ai rien à carrer".
La seule pitié que je pourrais avoir pour cette gamine c'est que son père est de ce qu'on en dit un connard, c'est tout.
Ah Leonarda... Tout un sujet à traiter!
Je ne reviendrais que très brièvement sur l'aspect humain de l'histoire, à savoir trouver un meilleur horizon pour sa famille et ses proches, ce qui est naturel chez tout être vivant. Malheureusement, le monde étant ce qu'il est aujourd'hui et plus particulièrement chez les pays occidentaux frappés par la crise, le chômage et les dettes, accueillir des immigrés, légaux ou non ne ferait qu'accentuer l'asphyxie, ou parfois juste le sentiment d'asphyxie de chaque citoyen, d'autant que ces mêmes immigrés, souvent en proie aux même difficultés que les locaux, vivent de business pas très glorieux complètement illégaux parfois pour s'en sortir et ce, au détriment des locaux.
Ce qui fait que j'en viens à l'aspect médiatique de l'évènement.
Etant donné que la presse vit essentiellement du scoop et est traditionnellement (et de manière hypocrite) ancrée sur des valeurs de gauche, elle n'hésite jamais à hisser les protagonistes de banals faits divers en héros martyrs pour servir la cause "humaniste" des partis de gauche qui cherchent à redorer leur blason auprès des français.
Ce que je critique déjà en soi, ce sont les politicards, tels les membres influents d'EELV qui se permettent de la ramener, alors que leur crédibilité politique est déjà bien entamée au regard des précédents scandales (menaces de démission par ultimatum) d'une part et surtout parce qu'ils traitent d'un sujet, qui à priori, ne les concerne nullement (en effet, se mêler de la politique sécuritaire de Valls chez Duflot qui n'en branle pas une au gouvernement sur les questions du logement, c'est aussi fort que du roquefort).
Ensuite, la récupération politicienne de ces "martyrs", qui non content d'être restés sur le territoire français illégalement pendant plus de 4 ans (ils étaient déjà là bien avant: débarqués à Orléans, la famille vivait comme des clochards sous les ponts avant de rallier le Doubs et d'être pris en charge par une association pour entamer les démarches de reconnaissance au droit d'asile et les services municipaux de la ville), ont, en plus perçu pour plus de 30.000€ d'aides (12.000€ perçus régulièrement durant leur séjour, ajoutés au loyer, payé par les services sociaux de la ville d'accueil, les frais de subsistance en tout genre, ainsi que les primes de départ et du coût de rapatriment, soit plus de 18.000€) et menti sur leurs origines (la famille disposait de passeports italiens, détruits par le père afin d'appuyer sa demande d'asile de kosovar).
Une frange non-négligeable de politicards de gauche défend tout de même l'indéfendable! C'est à en tomber à la renverse! Nos propres gouvernants sont prêts à passer outre des lois très claires en matière d'expulsion juste pour respecter le segment marketing de leur éléctorat?
On rêve! Surtout quand les lycéens s'en mêlent! Ces petits cons qui croient peser dans la vie publique française et qui sont, de surcroît, encouragés par une personnalité, chef de file des sénateurs du groupe EELV?
Ces même petits branleurs qui s'achètent le dernier smartphone grâce au pognon de leurs parents et qui se le font tirer dans le métro par ces même personnes entrées illégalement en France et qu'ils soutiennent en manifestant?
ça se passe de commentaires...
+42 Ashton
Je voudrais partager ça avec vous, parce qu'en fait j'ai été choquée d'autant me retrouver dans ce texte. Pas tout, bien heureusement, mais beaucoup (trop) quand même. Vraiment, ça m'a fait un sacré choc.
Ce que l'on fait toutes et que les hommes de font pas (traduit de l'américain).
Du coup je me suis posé la même question: les hommes, vous nos amis, savent-ils à quel point on subit? Et les femmes se sentent-elles toutes autant des espèces de proies?
PS: ce n'est pas un débat féministe hein. J'aime les hommes hein, et je sais qu'il y en a qui trouvent ça déplorable. Mais même ceux-là, je suis pas sûre qu'ils sachent jusqu'où ça peut aller. Donc voilà.
Je trouve l'article intéressant en ce qu'il pose bien le fait que la femme est socialement coincée dans son rôle dès le plus jeune âge, par un carcan de normes sociales bidon et d'usages qui ont la vie dure.
J'espère n'être pas le pire macho du monde, même si je suis pas le meilleur des hommes. Il m'arrive de dépasser les bornes et d'en être conscient, mais je n'imaginais pas, et ne pourrais jamais imaginer ce qu'une femme subit.
J'ai lu l'article, Brunh', et je comprends. Je tiens à clarifier un truc. Le sexisme vise peut être les filles, je ne peut pas prétendre comprendre ça, mais je comprends cette volonté de minimiser les choses.
Perso, je suis handicapé, je le sais depuis que j'ai 18 ans, mais ça a toujours été comme ça. A cause de ça, j'ai eu une enfance et une adolescence très compliquées. Je me suis construit une carapace, pour me blinder contre ça. Ça va mieux maintenant, mais la carapace est toujours là. Je ne parle pas facilement de mes problèmes aux gens. Même ma famille ne sait pas grand chose de ce que je garde en moi (et pourtant dieu sait que j'aime ma famille, Illapa vous le confirmera)
Alors oui, je ne subis pas de sexisme, je ne peux même pas prétendre subir de réflexions particulières vu que mes handicaps ne sont pas visibles, mais il y a des actes et des paroles, qui, indirectement, me font mal.
Alors ...
Il y a de quoi écrire un ou deux livres complets là dessus Je pondrai un pavé ou deux quand j'aurai le temps (en attendant j'up le topic)
En effet, il y a des chose dont je n'était pas au courant. Article vraiment intéressant et les choses qui y sont dite sont l'air véridique. Merci Brunh^^
Pareil je suis d'accord, et pour ne pas cacher, on va dire que j'ai subit à peu près la même chose (harcellement, des filles qui on profité de moi, et j'en passes... (je préfère pas détailler)) Je suis bien d'accord que c''est très difficille, comme j'ai pu voir c'était écrit que vous sourriez alors que vous serrez les dents, j'ai eu exactement eu la même chose (plusieurs fois). C'est vraiment quelque chose d'horrible, on nous à rien demander pour subir ce genres de choses, on veut tout simplement vivre paisiblement...
Une chose que je voulais ajouter, il n'y a pas que les filles qui subissent ce genre de choses (bon c'est plus vous en géréral et j'en suis désolé ) il y a nous aussi les garçons... Et comme c'était écrit on en parle pas, c'est normal on va pas faire revivre de mauvais souvenir. En ce qui me concerne (parce que peut être certains ce demande ce que j'ai vécu) je préfère pas en parler pour deux raisons : parce qu'il y a des personnes qui son sûrement sensible je penses à eux, et comme je l'ai dit plus haut j'ai pas envie de repenser à ces mauvais moments... rien le fait d'en parler j'en tremble...
En gros et maleureusement lorsque ça nous tombe dessus, et bien faut faire avec, il faut combattre ces mauvais souvenirs, et si ça continu... je sais pas quoi dire
Rajout: j'ai oublié de préciser que c'est pour ça que (pour l'instant et malgré mon âge) je suis célibataire. Pourquoi ? Parce que j'ai la phobie des femmes... je plaisante pas ça existe, ça s'appel gynéphobie, voilà...
La perversité, le manque d'éducation (de respect). Le manque d'empathie. La frustration. L'égoïsme (l'égo, la fierté). Tout ça engendre la connerie masculine.
Le laxisme grandissant de notre société n'a fait qu'assombrir la liberté des femmes et l’image qu’elles ont. Les hommes ne s'imaginent pas des conséquences, ils ne culpabilisent pas, ne réfléchissent pas, si ce n'est dans le seul but de se valoriser eux-mêmes à travers ; une blague, une reconnaissance, un regard, un échange qu’importe la teneur des propos.
Après oui, le sexisme ordinaire devrait davantage être mis sous nos yeux, que ce soit dans nos médias ou dans des annonces préventives. Comme ils le font pour les 5 fruits et légumes par jour par exemple, c'est con mais ça reste. C’est un des grands sujet tabou, comme la violence physique pour les conjointes. La société n’en parle pas suffisament...
Par contre ouais, je suis d'accord. Le sexisme ordinaire, on en parle trop peu. Et pourtant ça existe. Je m'efforce d'y faire le plus attention possible et d'y sensibiliser mes connaissances mais ça reste bien ancré, hélas.
Cleska, justement, c'est véridique, c'est le plus choquant. Véridique et répandu donc...
Mais comme le dit Boum, je sais bien que ça marche dans les deux sens, comme pour tout. C'est juste qu'en effet pas mal de gens n'y sont pas sensibilisés, croient qu'on exagère, ne savent vraiment pas ce que ça peut être d'avoir peur de simplement marcher dans la rue même en plein jour.
Par contre Boum vraiment deux choses: en parler quand on l'a vécu, et non pas pour en rire ou s'en moquer, ça ne fait pas mal aux autres qui peuvent l'avoir vécu. Ils n'auront que de l'empathie pour toi. Certains pourront peut-être même se dire "finalement pour moi c'était pas si pire". D'autres au contraire auront envie d'entamer un débat "à ton avis, c'est telle ou telle situation qui est la pire? Moi j'arrive pas à savoir".
Ensuite, surtout, surtout, surtout, ne limite pas ta vie. C'est dur à faire, mais faut pas se priver de se qu'on pourrait souhaiter. Faut pas croire que tu revivras la même chose (haha, je ris jaune intérieurement parce que je suis vraiment mal placée pour parler), faut pas décalquer ton vécu sur ton futur... Bref, plein de bonnes idées mais tellement difficiles à mettre en pratique. Mais d'expérience, tu ne peux que te rendre profondément malheureux en te privant des bonheurs que tu souhaite au fond de toi. Et c'est bien dommage d'en arriver là.
Edo: ce que tu dis est exactement ce que je pense avec du recul. Se valoriser... Pourquoi toujours avilir quelqu'un pour se sentir plus fort? Je ne comprends pas cette mentalité. On ne peut même pas dire que c'est bestial, parce que là c'est avilir avec la psychologie, il n'y a pas que l'acte, c'est un ensemble. Quend tu vois qu'un homme qui te maltraite peut réussir à te faire culpabiliser, à te faire penser que c'est ta faute parce que tu ne l'as pas frappé pour le repousser... C'est purement psychologique. Je comprends pas. Je comprends toujours pas.
Je suis tout à fait d'accord avec toi brunhild, chaque jour je fais tout pour vaincre cette phobie que j'ai. Pour preuve il y a pas tellement de cela j'ai fais la connaissance d'une personne (une fille) qui je m'entend bien. Et comme tu dis il faut pas que je me prive de certaine chose, de bonheur que je voudrai découvrir, comme par exemple une relation amoureuse...
bon après je vais arrêter de parler de moi, c'est vrai aussi tu as surtout raison pour ce point que des personnes on vécu là même chose ou voire pire... Je suis désolé si j'ai eu un comportement égoïste en parlant de moi, gomen (s'incline)
Non, tu n'as pas du tout eu un comportement égoïste, rassure-toi Je crois qu'ici on a tous remarqué pour cette demoiselle d'ailleurs, et on te soutient va!
Ah d'accord et merci
Alors je ne suis pas la personne la plus concernée par ça mais j'ai lu tellement de choses à ce sujet que j'ai une idée assez globale de la chose. Par contre c'est un sujet très vaste et qui demande en effet une grande empathie tout en restant objectif... pas simple !
Dommage, senki, je trouvais tes propos intéressants.
Personnellement, en tant que femme, je n'avais pas consciente de la présence constante des faits, jusqu'à il y a un peu plus d'un an. Pourquoi? car ma soeur m'as plus sensibiliser, m'as fait comprendre, que j'avais le droit de dire que certaines choses/situations n'était pas normal. Et je pense que c'est important, il est vrai qu'on a tendance à minimiser, à sourire pour cacher le malaise/mal être, car au fond on se dit que ça ne changera pas quoi qu'on fasse.
J'ai aussi pris conscience d'avoir pris certains automatismes, comme éviter de sortir la nuit, garder mon portable chargé en permanence, dans le train ne pas être seule dans le wagon, me rapprocher d'autres femmes etc etc... C'est même pas que je me considére comme une cible, car j'ai clairement pas un physique agréable, mais juste des sortes d'automatismes que j'ai adopté au fur et à mesure, car je préfére éviter au maximum les ennuis.
Je pense qu'il est important de partager notre vécue, car ça permets de montrer, que oui beaucoup de femmes subissent ça, mais des hommes aussi, et internet avec la joie de l'anonymat, nous permet de plus librement en parler, de nous protéger derrière ça, car quant on dévoile certains faits, on se sent effroyablement vulnérables, faibles voire fautifs, alors avoir une espèce de barriére comme l'anonymat, permet de mieux nous livrer. Bref tout ça pour dire, que je trouve qu'internet joue un véritable rôle pour éveiller les consciences de tous, vus qu'on est plus libre de parler. Il n'y a qu'avoir le tumblr du http://projetcrocodiles.tumblr.com/
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Bon internet améne aussi des harcélements bien dégueulasses, et des propos parfois bien gênants. Il n'y a qu'avoir le nombre de bannis quand une fille joue/commente une run de l'AGDQ, pour se rendre compte, que beaucoup ont du chemin à faire, pour que tout se passe bien.
Et pour rester dans le théme du stream et du jeux vidéo aussi, j'ai énormément de mal avec la surutilisation du mot viol, que certains banalisent sans s'en rendre compte. Autant certaines personnes à qui ont fait la remarque, accepte ça très gentillement et font l'effort d'essayer de ne plus l'utiliser, d'autres en ont rien à faire. Et quand je vois, des personnes très régardées (genre JDG), bah je trouve que ça aide pas trop à réduire le sexisme ordinaire.
Je plussoi krysta, il y avait de bon arguments.
Et je te comprends krysta par rapport au stream, faut faire attention à ce que l'on dit !! (bon certains vont pas apprécier) mais faut penser qu'il y a des personnes plus sensibles que d'autres... on est pas tous pareil, on est tous différents. Ensuite bien sûr ils font attention tout de même
La partie manquante du post de Senki. Ce qui m'embêtait là-dedans était l'accentuation du féminisme, qui n'était pas le sujet ici, même si ça reste un sujet important. Le féminisme est un sujet infinit qui aurait écrasé le premier.
J'ai pas demandé cette censure alors voilà :
"Après pour répondre à d'autres questions et rebondir sur ce que disent les autres palaciens :
- Le réflexe des hommes, c'est dire "oui mais tous les hommes ne sont pas comme ça, j'en suis l'exemple vivant" Bien sûr, et heureusement, tout le monde n'est pas comme ça (surtout c'est choupi palaciens :D). Le souci de ces articles et blogs, c'est que ça tourne vite à l'extrémisme. Par exemple le titre de l'article de Brunhild :"Ce que l'on fait toutes et que les hommes ne font pas". Une double exagération, mais qui est souvent considérée comme normale par les auteurs. Autre exemple : celui de Crêpe Georgette qui a proposé un jour une charte demandant aux hommes de changer de trottoir quand il suit une femme seule dans la rue la nuit, pour ne pas l'effrayer. Une proposition qui selon moi n'arrangera pas le problème (au contraire, c'est prétendre que tous les hommes sont coupables par défaut) mais qui démontre à quel point la situation est grave.
- Le réflexe des hommes, c'est dire "oui mais nous aussi on subit" Oui c'est vrai, mais pas autant et/ou pas de la même manière. Pour la plupart des féministes, l'homme c'est l'oppresseur, la source du patriarcat, le symbole d'une liberté entravée... Chacun y va de son expérience, car la vie n'est rose pour personne. Il y a des choses chiffrables et d'autres non : le salaire est inférieur pour les femmes, c'est chiffré (ça aussi, ça nécessiterait un débat à part entière). Les femmes sont plus souvent violées que les hommes et les hommes sont plus souvent violeurs que les femmes (source). La grandes majorité des personnes emprisonnées sont des hommes et la plupart des hauts dirigeants sont aussi des hommes.
Alors pourquoi les hommes disent "moi aussi je subit" (ce que les féministes appellent avec dégoût les "male tears") ? Parce que le combat "hommes/femmes" est une erreur : une toute petite minorité d'hommes est la cause de tous ces problèmes. La plupart sont neutres, avec leurs défauts mais leurs qualités. La plupart ont subi de la part d'hommes mais aussi de femmes et la plupart se sentent visés (à juste titre) quand on mélange les hommes avec les délinquants/violeurs/etc.. Un nouveau mot pour les désigner ne serait pas un luxe !
Il faut aussi noter que la violence faite aux hommes est souvent banalisée. Le viol des hommes n'est reconnu aux Etats-unis que depuis 2012 par exemple, et depuis 1980 en France. La violence psychologique faite sur les hommes est dénoncée par des féministes (exemple : la critique du film Gone Girl par Osez le Féminisme). La plupart des suicidés sont des hommes (mais il y a plus de tentatives de suicide de la part des femmes), la plupart des victimes d'homicides dans la rue sont des hommes etc.. Sans parler des gardes d'enfants, de la justice favorable aux femmes..."
Jai lu.
Pas grand chose à ajouter si ce n'est une vision que j'ai du monde en ce moment : Je trouve que la base socialo-culturelle sur laquelle le monde tourne autour de moi totalement pourrie. La culture globale est une espèce de descendance batarde homophobe, sexiste et étroitement inséré dans l'esprit des gens comme LEUR norme culturelle.
Quand je sors dans la rue je ne vois qu'un mauvais tableau où il y a un sexe qui ne peut sortir en plein jour sans avoir le visage plein de maquillage et les sourcils épilés, une asymétrie somme toute gerbante et d'un mauvais gout certain car induite par cette espèce de norme acceptée par tous pour désigner "ce qui doit être" ou "ce qui est beau". Pour moi ce n'est pas tant une histoire de sexisme mais de norme et d'avoir défini ce qui par, par essence même, est subjectif, ce que l'on trouve beau ou laid, par une norme objective. Duquel découle UNE beauté sexualisé (hétérosexuelle) fatalisant cette asymétrie en un lieu commun habituel et accepté par la plupart.
Quand Krysta tu dis "j'ai clairement pas un physique agréable" pour moi ça fait partie intégrante du truc. On amalgame des normes dicté par la publicité (bah oui plus tu rentre dans les normes plus tu touches de publique plus tu vends) et qui conforte UNE idée de ce qui doit être.
Après le fait que les femmes sont plus faibles que les hommes c'est un déterminant naturel, à une époque t'était moins fort tu fermais ta bouche parce que bah loi de la jungle. Maintenant on pourrait penser qu'on évolues dans un monde social cérébrale plutôt que musculaire, ce n'est pas le cas, la preuve étant faîte de la situation actuelle de conditionnement dans lequel nous sommes presque tous.
[ Des idées en vrac désolé si c'est peu clair j'ai plus l'habitude d'écrire ]
Bon, les gens. J'imite Brunh' et vous propose une petite discussion.
Ce matin, sur Facebook, je suis tombé sur un article d'un site à buzz. En temps normal, j'aime pas ces sites. Mais l'article me plaisait, je l'ai lu.
Voilà l'article en question : http://www.buzzfeed.com/kirste...
C'est un sujet qui me tient à coeur. Faut savoir que j'ai plusieurs handicaps, physiques comme mentaux. Et que je traverse une période de dépression, même si je me bats le plus possible contre.
Et ce que cet article dénonce, je le vois souvent, moi. Les gens ont tendance à sous estimer la santé mentale, ils ne comprennent pas que ça peut ruiner la vie d'une personne plus que le physique. Combien de fois on m'a fait des réflexions du genre "c'est dans ta tête, bouge toi !"
A chaque fois, j'ai envie de répondre "bien sûr que c'est dans ma tête, gros con ! C'est pas que je veux pas me bouger, c'est que je PEUX tout simplement pas !"
Voilà. J'aimerais vos avis sur la question
Etant en couple avec une jeune fille délicieuse et qu'on a pensé attente de dépréssion pendant des années, je ne peux que compatir à tes soucis. Avant de la rencontrer j'étais pas tellement mieux que les gens décrits dans l'article (bon un poil plus compatissant, mais par contre j'y comprenait rien.)
Maintenant j'ai vu à quoi ma fiancée était et est toujours confrontée et ça me donne envie de gueuler comme un putois. J'ai bien dit qu'on a pensé que ma copine était atteinte de dépression. Il a fallu attendre 5 ans, des tentatives de suicides, plusieurs hospitalisations en HP plus dommageables qu'aidantes par ailleurs, pour qu'enfin un psychiatre trouve qu'elle était "simplement" une précoce non détectée, et non traitée. Le changement ? Ben c'est qu'elle peut vivre normalement maintenant hein, et moi aussi par extension. J'en ai tellement entendu des gens lui dire tout comme à Wolves "mais c'est que dans ta tête, c'est rien, bouge ton cul et tout". Ben non ça marche pas comme ça ! Bref il faut de plus en plus faire en sorte que la santé mentale prenne sa place dans le paysage médical standard. Car mine de rien c'est souvent décrié par les professionnels aussi.
En résumé mon expérience fait que je comprends Wolv' et que je partage son point de vue.
Ben derrière une maladie mentale, il y a une défaillance physique. Il ne faut juste pas confondre déprime et dépression par exemple. Après pour ceux qui ne sont pas convaincus, je les invite à regarder ça (j'ignore si c'est HS mais ça pare l'argument "c'est dans ta tête, bouge toi !"). Ames sensibles s'abstenir, mais la partie à 7mn07 devrait être vue par tout ceux qui ne comprennent pas ce qu'on peut ressentir.
https://www.youtube.com/watch?v=YcKw3TWPVeU
Je suis chez le kiné la Senki, je regarde ta vidéo plus tard. J'ai regardé le début, jusqu'aux avertissements, ça a l'air intéressant.
Personnellement je ne conçois pas qu'on puisse dire à quelqu'un c'est ta faute si tu t'en sort pas, tu veut pas t'en sortir. C'est souvent des personnes qui ne les connaissent pas, qui ont tendances à croire que tout est simple et que tout le monde est fort mentalement.
Je pense aussi que quand ça reléve de la santé physique c'est plus facile à prendre en compte car souvent visible, quand ça survient au niveau émotionnel/mental, c'est plus difficile de s'en rendre compte et de le garder à l'esprit. Maisje pense qu'à l'heure actuelle on souffre de plus en plus mentalement parlant, la dépression est de plus en plus présente et ça serait cool qu'un jour, les gens arrêtent de faire culpabiliser ceux qui se sentent mal, en leur sortant tout et n'importe quoi.(La numéro 6 j'ai tellement l'impression de l'avoir vécue.)
Bon du coup, j'ai regardé ta vidéo Senki.
C'est pas contre toi, je sais que tu pensais pas a mal mais ...je la supporte pas. J'ai vu un truc qui me rappelle trop moi, car oui je souffre d'une des maladies citées dedans.
Plussoi krysta, dans mon entourrage je connais pas mal de personnes qui on des problèmes mentaux, dont ma mère et moi malheureusement (qui son minime, du coup je fais fasse avec et de même pour ma mère). Certains - que je connais trés bien - n'en avait pas auparavant, et bien mainenant ils en ont eu...
@wolvesrealm: J'espère que c'est pas si grave pour toi wolvesrealm et à ta fiancée. Du coup je voulais te souhaiter bon courage à toi et à ta fiancée pour lutter contre vos maladies... vous allez peut être dire: ça peut être simple à dire comme ça, mais en applicant c'est dure... et bien désolé, je suis pas un bon parleur à ce niveau, mais l'attention est là.
la fiancée, c'est a captain qu'il faut dire ca
d'ailleurs merci cxaptain, je suis d'accord avec toi. Les maladies mentales sont sous estimées même par le corps médical, et pourtant dieu sait qu'un burn out peut faire des degats
(Boum, la fiancée, c'est celle de Captain )
En fait moi y'a un truc qui m'embête profondément là-dedans. Un exemple concret: il y a un garçon qui prend de temps en temps le même bus que moi, et j'ai vu qu'il avait un "problème" (je ne sais pas quoi, je sais que c'est mental, il a l'air d'avoir un comportement obsessionnel qu'il cherche à refréner mais voilà). Et mon gros souci le voilà: je l'ai vu, je sais qu'il y a un truc. Mais est-ce que je dois lui en parler? Est-ce que je peux vraiment tenter une approche? -> Est-ce qu'il ne risque pas de mal le prendre, d'avoir l'impression que c'est de la pitié?
Alors ben du coup je fais rien et je dis rien. Mais du coin de l'oeil je surveille. Je surveille qu'il ne tombe pas quand il accroche son sac à un accoudoir, je surveille qu'il ne perde pas sa carte de bus quand il s'asseoit sur un siège, je surveille que la lycéenne qu'il regarde discrètement ne se moque pas de lui. Et s'il se passait un truc, j'agirais. Mais tant qu'il ne se passe rien, ben il ne sait même pas que je fais attention à lui.
Dans ma tête je me dis qu'il est seul et ça me fait de la peine, mais en même temps je suis honnête: je sais déjà pas quoi dire à quelqu'un qui n'a pas de particularité, alors à quelqu'un qui pourrait réagir de n'importe quelle manière c'est encore pire !
Vous relèverez deux choses dans mes paroles: chez lui ça se voit, même s'il tente de le cacher; et il est possible que certaines personnes se moquent de lui (en fait c'est un peu l'impression que j'ai eue mais je suis pas certaine). Pour autant, la réaction à avoir, ben je la trouve pas, et je suis probablement pas la seule. Même si je me suis jamais dit "c'est dans sa tête" (tout comme je ne me le suis jamais dit pour une amie de mon frère hospitalisée pour dépression elle aussi), ça ne me dit pas pour autant ce que je pourrais faire ou dire pour le soutenir.
EDIT: j'ai été trop lente, désolée pour la répétition Boum.
Bah, Brunh' ...j'imagine que ca doit pas être facile a appréhender. A ta place, je tenterais une approche. Mais j'ai le contact facile et suis assez sociable moi. Je comprendrais que tu le fasses pas
Et je pense pas qu'il t'en voudrait si tu lui disais. Pour la plupart des gens dans ce cas, avoir l'attention sincère d'une personne est salvateur (je le sais, c'est mon cas). Apres, a toi de voir
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